5 questions à Abderrahim Tounsi alias «Abderraouf»

Imane: Que pensez-vous du Festival international du film de Marrakech ?

Abderraouf: C’est un événement inespéré, al hamdoulilah. Je suis fière d’y participer.

Imane: Qu’avez-vous ressenti quand on vous a rendu hommage ?

Abderraouf: C’est une reconnaissance de la qualité du comédien. C’est ce que tout artiste souhaite dans sa vie, c’est une consécration.

Imane: Que pensez-vous du cinéma marocain?

Abderraouf:  Pour l’instant le cinéma marocain n’est pas assez évolué. Il faut travailler ce domaine. Il nous faut plus de comédiens et de réalisateurs, il y a beaucoup de choses à faire pour aboutir à un résultat parfait. Mais nous sommes sur la bonne voie.  

Imane: Que pensez-vous de la jeune scène humoristique au Maroc?

Abderraouf: C’est compliqué. Si je vous dis que c’est bien, on va dire que j’ai voulu être politiquement correct. Et si je vous dis le contraire, on va dire que je suis médisant. Ce que je peux vous dire, c’est que la comédie est un chemin délicat et épineux, les jeunes doivent être passionnés pour y arriver.

Imane: Qu’est ce que l’humour pour vous ?

Abderraouf: Les marocains souhaitent rire, s’amuser, oublier leurs problèmes… L’humour est une prescription médicale que donne l’humoriste à son public pour lui faire oublier le stress et ses problèmes, le temps d’un spectacle.