Casablanca n’est pas seulement la capitale économique du Royaume. Elle représente en partie l’histoire de tout un pays et réunie à elle seule de nombreux endroits historiques et sites culturels qui méritent le détour. Plurielle liste pour vous le top 5 des endroits mythiques de la Dame Blanche. Avis aux nostalgiques !

 

Le quartier des Habbous

Un quartier de Casablanca conçu sur près de 4 ha en 1917 pour faire face à l’arrivée de plusieurs familles de négociants qui affluaient des quatre coins du Maroc et répondant à  la politique de Lyautey qui consistait à éloigner les musulmans des quartiers européens. Aujourd’hui, Le Habous est un écrin chargé d’histoire où bazars, librairies et boutiques traditionnelles mettent à l’honneur le patrimoine de l’architecture coloniale française et l’histoire de Casablanca.

 

Le Marché Central

Situé au vieux cœur de Casablanca, l’âme du marché reste présente des années après sa construction. Érigé entre 1918 et 1919 et pensé par l’architecte Pierre Bousquet (également à l’origine du bâtiment des Beaux-arts), il devient célèbre en 1953 lorsque le résistant Zerktouni y commet un attentant contre les colons français, le jour de Noël. C’est l’une des premières réalisations de l’urbanisme new look de l’époque, mêlant fonctionnalité et cachet “mauresque”. Il est par excellence l’endroit idéal pour découvrir les richesses culinaires du pays.

 

 

L’Église du Sacré-Cœur 

Une belle reconversion pour cette ancienne église qui a gardé sa blancheur et son panache à travers le temps. Ancien sanctuaire catholique de la ville de Casablanca, connue généralement par son architecture fascinante. Elle a été construite à partir de 1930, lors de la colonisation française au Maroc. Entourée du Parc de la Ligue Arabe, l’Église du Sacré-Cœur a été conçue par l’architecte Paul Tournon dans un style esthétique mêlant gothique et Art Déco.Aujourd’hui désacralisé, l’ancien sanctuaire catholique accueille ponctuellement des expositions et des manifestations culturelles.

 

Place des Nations Unies

Vous ignorez peut-être le premier nom de Casablanca ? La ville blanche était nommée «Casabranca» par les Portugais lorsqu’ils installèrent un comptoir dans la ville. Des vestiges existent toujours, à Place des Nations Unies. Reconnaissable grâce à sa coupole surnommée « Kora Ardia », elle est le point de rencontre des grandes artères et un pont entre le passé et le présent de la ville blanche.

 

Le Phare d’El Hank

Ce phare, qui porte le nom de la pointe où il a été érigé, est le plus haut phare du Maroc. Il a été imaginé par l’architecte français Albert Laprade et construit à partir de 1916, en s’inspirant des anciens minarets. Il est entré en fonction en 1920 et cela a aidé au développement de la ville de Casablanca, car il a facilité l’accès au port qui était auparavant jugé dangereux. Ce lieu fut longtemps l’un des endroits les plus sinistres de la métropole économique, c’était là où les condamnés à mort étaient exécutés. Il reste toutefois un trésor caché pour une vue époustouflante sur l’océan Atlantique.