Ces Marocaines qui ont percé dans le X

L’industrie pornographique compte elle aussi ses vedettes d’origine Marocaine. Dalila, Yasmine Lafitte ou encore Jasmine Arabia… Découvrez le portrait de trois stars du X nées au Maroc. 

L’industrie pornographique compte elle aussi ses vedettes d’origine Marocaine. Dalila, Yasmine Lafitte ou encore Jasmine Arabia… Découvrez le portrait de trois stars du X nées au Maroc. 

 

Dalila

 

Aujourd’hui âgée de 51 ans, Dalila est l’une des premières actrices maghrébines à avoir percé dans l’industrie pornographique en France.

Originaire de Casablanca, elle s’est installée en France à l’âge de 21 ans pour suivre des études de géographie. Pour arrondir ses fins de mois, la jeune femme devient modèle pour des peintres.

Rapidement, Dalila est repérée pour son physique typé « arabe ». C’est ainsi que petit à petit, la jeune femme bascule dans le milieu du X en posant d’abord pour des photos érotiques, puis des photos plus hard comme Color Climax ou Ciné Sex, avant de passer au cinéma pornographique.

Au total, Dalila compte à son actif 53 films X et plusieurs récompenses en 20 ans de carrière. Elle a notamment été primée aux European X Awards ainsi qu’aux Venus Awards à Berlin.

 

Yasmine

C’est dans le petit village de Tahar Souk, près de Taounate, que Hafida El Khabchi alias Yasmine Lafitte voit le jour. A cinq mois, elle émigre en France avec ses parents et ses deux frères pour s’installer dans l’Ain.

Et c’est à 23 ans qu’elle fait rencontre de celui qui va lancer sa carrière et sera son époux. La jeune femme fait la connaissance d’un certain Olivier Lafitte alias Alexandre Legland, acteur et producteur pornographique qui l’initie au métier.

Ensemble, ils décident de tourner plusieurs films amateurs. C’est ainsi que Yasmine se fait remarquer par des maisons de production.

Elle signe alors son premier contrat avec la plateforme de vidéos VCom et ensuite en 2006 un contrat d’exclusivité de 18 mois avec Marc Dorcel dont elle devient l’égérie.

En 2009 soit après avoir baigné 4 ans dans le milieu du X et tourné près de 25 films, elle annonce la fin de sa carrière pornographique.

Interrogée sur les insultes et les menaces dont elle a fait l’objet dans son pays en tant que « actrice de X et musulmane », elle confie: « Les filles maghrébines sont les plus hypocrites parce qu’elles disent vouloir rester vierges jusqu’au mariage tout en s’adonnant à la sodomie.

 

Jasmine Arabia

Originaire de Marrakech, Ichraq, alias Jasmine Arabia rencontre son futur mari dans la ville ocre alors qu’elle est tout juste majeure. Raphaël Corbino, son époux l’emmène avec lui en France.

A 19 ans, sans diplômes et ne sachant que faire de sa vie, la jeune femme enchaîne des petits boulots à Nice et s’y produit ensuite comme danseuse orientale, go-go danseuse et stripteaseuse.

En parallèle, son mari se lance dans la production pornographique et engage son épouse.
En 2010, la jeune femme tourne avec des acteurs confirmés comme Mike Angelo et Ian Scott. Fière de ses origines, elle choisit comme nom de scène Jasmine Arabia, à la fois en référence à la chanteuse américaine Jasmine Villegas et pour revendiquer ses origines maghrébines.

Se faisant rapidement un nom dans le milieu du X, elle apparaît en couverture de plusieurs magazines pour adultes (Union6, JTC mag7, Hot explicite, etc.).

Mais la carrière de la jeune femme est entâchée par une sordide affaire de viols, d’agressions sexuelles et de corruption de mineures à Nice.

Le 10 novembre 2016, Jasmine Arabia et son mari Raphaël Corbino sont en effet condamnés respectivement à six ans et quinze ans de prison pour les mêmes chefs d’accusation. Ils sont condamnés une seconde fois en appel, le 9 février 2018 à quinze ans pour l’époux, tandis que la peine de Jasmine Arabia est réduite à quatre ans d’emprisonnement.