Detox dressing, la rédac’ a testé le tri de garde-robe

Printemps oblige, le grand ménage frappe à la porte… de notre dressing. Avec l’aide d’une styliste, on a fait le tri dans les indispensables de notre penderie pour mettre au placard certaines pièces et composer de nouveaux looks. On vous explique tout.

 

Il paraîtrait que mettre le nez dans le tas de vêtements relégué tout au fond de notre armoire pourrait faire du bien à notre style. Comme de se décider à jeter notre tee-shirt blanc devenu gris ou de se séparer de notre jean fétiche dont la coupe est proscrite depuis 1997.

 

 

Tous ces choix qu’on refuse de faire au nom du « au-cas-où » ne survivront pas au printemps, c’est décidé. L’heure du tri est arrivée. Pour aiguiller les procrastinatrices que nous sommes, les guides laissent place à des professionnels. Le site Stylngo, qui propose de mettre en relation ses clients avec des stylistes pour différents services, nous a proposé une Detox Dressing. On a testé pour vous.

Première étape : procéder par type de pièces

 

 

 

Sabrina Abidi, créatrice du site Internet et styliste, nous explique que pour bien faire, il faut commencer par les grosses pièces pour finir sur les petites. On jette d’abord un œil à nos vestes et manteaux. Sabrina regarde les coupes, les matières, nous avertit sur les tendances à venir. Blazer noir, on garde. Veste fourrée, on range… avec peu de chance de la ressortir l’année prochaine, nous avertit l’experte. On continue ainsi avec, dans l’ordre : les pantalons et jeans (un carotte bien coupé, on garde, un slim taille basse déchiré, on abandonne), les jupes et shorts, les robes (une robe pull grise, on garde, une robe à l’imprimé passé, on éjecte) et les tops.

Deuxième étape : observer pour mieux trier

 

 

 

Mis à part les évidences dont il faut se séparer (adieu le pantalon plus sporty que chic), la styliste nous questionne aussi sur nos envies. Parce que « la mode passe, le style reste » – coucou Yves Saint Laurent -, on peut conserver ce short lamé pas vraiment tendance, mais qui nous correspond si bien et qu’on pourra toujours remettre au goût du jour, avec l’aide de Sabrina. En épiant notre armoire, la professionnelle s’est fait une idée de notre style. Elle demande à voir quelques paires de chaussures que l’on met souvent. Pas question de nous conseiller une tenue de workling girl en escarpins si on passe notre vie en sneakers.

Troisième étape : tenter de sauver les meubles

 

 

Une fois le plus gros du tri fait, place au casse-tête. Parce qu’on adore certaines pièces qu’on n’a pas mises depuis des lustres et que la styliste n’est pas là pour imposer la tyrannie de la tendance, notre tas de vêtements « bof » contient surement des cas négociables. C’est ainsi que ce pantalon vert bouteille, qu’on n’a jamais su associer, trouve du réconfort auprès d’une chemise blanche au col en cuir. Ou que cette jupe patineuse molletonnée est finalement faite pour aller avec une chemise en jean… Que nous n’avons pas.

 

 

Quatrième étape : l’heure du bilan

 

 

 

Après avoir fouillé notre placard de fond en comble, Sabrina rend son diagnostique. De bons basiques, quelques pièces décalées à garder, plusieurs anciennetés démodées à jeter et surtout, quelques indispensables à se procurer : une chemise en jean donc, un jean boyfriend pas usé, une jupe crayon noire.

Verdict

 

 

 

Non seulement notre dressing respire, mais on le découvre sous un nouvel angle. Le tri de printemps, qui nous prend généralement plus d’une demie journée, est terminé en 3h top chrono. On a gagné du temps, de la place et une excuse pour aller faire du shopping (il nous MANQUE cette chemise en jean, c’est la styliste qui l´a décrété). Qui dit mieux ?