Décès d’un nourrisson dans une clinique de Rabat: la piste du vaccin défectueux écartée

Le ministre de la Santé, Anas Doukkali, a déclaré lors de la séance plénière du lundi 24 décembre que le nouveau-né décédé à la maternité des Orangers la semaine dernière de Rabat n’est pas mort à cause du vaccin.

Le ministre de la Santé, Anas Doukkali, a déclaré lors de la séance plénière du lundi 24 décembre que le nouveau-né décédé à la maternité des Orangers la semaine dernière de Rabat n’est pas mort à cause du vaccin.

Le ministre a affirmé que la commission centrale multidisciplinaire relevant du ministère de la Santé, n’a enregistré aucun dysfonctionnement concernant la qualité du vaccin et les conditions de son stockage.

Selon l’édition du mercredi 26 décembre du quotidien Al Massae, Doukkali a ajouté que le vaccin utilisé à la maternité des Orangers est le même que celui administré par les autres maternités, qui n’ont d’ailleurs enregistré aucune complication à cause dudit vaccin.

Selon la même source, Doukkali a déclaré que la maternité, relevant du CHU Ibn Sina, est conforme à des procédures déterminées et à un protocole spécial à l’instar des établissements de santé. Le ministre n’a toutefois pas donné de précisions quant « aux circonstances derrière le décès du nouveau-né ».

Pour rappel, le ministère de la Santé avait annoncé, la semaine dernière, l’ouverture d’une enquête après le décès d’un nourrisson et la détérioration de l’état de santé de cinq nouveau-nés au service de maternité des Orangers, relevant du CHU Ibn Sina de Rabat.

Deux infirmières ont par ailleurs été placées en détention à la prison locale Al Arjat à la suite de cette affaire.