Pourquoi je ne trouve pas l’amour ?

Voilà plusieurs mois que l’on est célibataire et le moins que l’on puisse dire, c’est que le désespoir nous guette. Pourquoi est-il si difficile de trouver LA bonne personne qui nous correspond parfaitement ? Qui blâmer ? Nous-mêmes, les autres, la société actuelle ? Plurielle tente d’éclairer notre lanterne.

 

« Tout vient à point à qui sait attendre ». Bien que l’on connaisse le dicton, on commence à trouver le temps long. Après une plus ou moins longue période de célibat, nous voilà fin prête à rencontrer l’homme de notre vie. Le problème c’est que celui-ci tarde à pointer le bout de son nez. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé de provoquer le destin ! Sites de rencontre, speed-dating, sorties, soirées entre amis…on a tout fait, mais en vain. Nos proches ont beau nous répéter que l’amour arrive au moment où l’on s’y attend le moins, on commence fortement à perdre espoir. D’autant plus qu’autour de nous, tout le monde est en couple, se marie et construit sa famille. Mais pourquoi est-il si difficile de trouver l’amour ? Plusieurs cas de figure s’offrent à nous. On fait le point.

 

L’impossibilité de passer à autre chose

Bien souvent, même si l’on pense être prête à passer à autre chose et à entamer une nouvelle relation, il s’avère que notre cœur, lui, n’est pas encore en mesure de s’ouvrir à quelqu’un d’autre. Cela peut être dû à une rupture douloureuse. Il n’existe en effet aucune règle en amour. Certaines personnes peuvent facilement enchaîner les histoires amoureuses lorsque d’autres ont besoin de plus de temps avant de s’engager. Et cela est complètement normal. On ne réagit pas de la même manière. En effet, une rupture peut parfois être salvatrice, surtout si la relation ne nous rendait pas heureuse, mais elle peut aussi s’avérer être destructrice dans le cas où c’est notre conjoint qui a décidé de mettre un terme à notre histoire. S’ensuivent alors une perte de confiance en soi, une profonde tristesse et la peur de s’engager avec quelqu’un d’autre. Bien heureusement, le temps guérit toutes les blessures. Mais la période de convalescence dépend de chaque personne. L’important est donc de ne pas précipiter les choses. Il est nécessaire de prendre du temps pour soi, d’apprendre à se retrouver seule… Le célibat n’est pas une mauvaise chose, au contraire, il permet d’en apprendre beaucoup sur soi, de pouvoir faire des choses que l’on ne pourrait pas faire en couple, etc. On profite donc de cette période pour se retrouver avec soi-même, de guérir correctement de nos blessures avant d’essayer de faire de nouvelles rencontres. Le temps est la clé.

 

Le problème des applications de rencontre et des réseaux sociaux

À l’ère du 21e siècle, internet fait partie intégrante de notre vie. Aujourd’hui, les rencontres amoureuses se font à travers un téléphone par le biais de sites et d’applis spécialisés. Si l’on connait tous au moins un couple qui s’est formé de cette manière, ce nouveau mode de fonctionnement ne serait pourtant pas vraiment propice à l’amour. En effet, pour beaucoup de spécialistes, ces plateformes de rencontre fond perdre à l’amour ses valeurs et sa dimension sacrée. À l’image d’un catalogue ou d’un prospectus de magasin, on choisit nos prétendants en se basant simplement sur un physique et une petite description. Or, ce mode de fonctionnement enlève toute spontanéité. Fini le temps où l’on tombait sous le charme d’un garçon aperçu à une terrasse de café. Aujourd’hui, on aborde d’abord les gens sur internet avant de les rencontrer. Si les applis et réseaux sociaux permettent aux personnes timides de briser plus facilement la glace ou tout simplement de faire de nouvelles rencontres à une époque où confinements et distanciations sociales régissent notre quotidien, il est difficile de savoir réellement dans quoi on s’embarque. Beaucoup s’inscrivent en effet sur ces applications pour s’amuser, passer du bon temps en enchaînant les conquêtes alors que la plupart des femmes sont plus enclines à trouver l’amour, le vrai. Difficile donc de s’y retrouver. La solution ? On retourne à la bonne vieille méthode des rencontres dans la rue, dans les transports en commun, en soirées en restant simple et spontanée ou on continue à chercher la perle rare sur les sites de rencontre en annonçant tout de suite la couleur (ce qu’on recherche, ce qu’on veut et ce qu’on ne veut pas).

 

Placer la barre trop haut

Parfois, le problème peut venir du fait que l’on est trop exigeante et que l’on élabore une liste avec des critères inatteignables. « J’aimerai que mon homme soit grand, beau, musclé, gentil, attentionné, sportif, serviable, fidèle, apprécié de mes amis et de ma famille, travailleur, bricoleur… ». Heureusement que l’espoir fait vivre ! Bien sûr, la perle rare existe mais il n’est pas toujours possible de cocher toutes les cases dès le premier rendez-vous. Il faut laisser le temps à la personne de complètement s’ouvrir à nous. C’est au fil des sorties et des moments passés ensemble que l’on apprend réellement à connaître quelqu’un et que l’on découvre l’ensemble de ses facettes. Or, beaucoup de femmes sont devenues aujourd’hui trop exigeantes et se basent souvent sur la première impression, au risque de passer à côté d’un homme extraordinaire. Ces dernières marchent souvent au coup de foudre. Pourtant, celui-ci peut arriver plus tard, au bout de plusieurs semaines. Il est donc important de prendre le temps de découvrir l’autre, de lui donner une seconde chance même si les débuts ont été un peu chaotiques. Entre le stress d’un premier rendez-vous, la perte d’habitude, il faut réussir à se remettre dans le bain des « dates ». Inutile également de comparer notre nouveau Jules à notre ex. Chacun ses qualités, ses défauts et sa personnalité.

 

Vouloir aller trop vite

Tandis que la plupart de nos copines sont mariées et ont des enfants, notre horloge biologique commence à s’affoler. Alors dès que l’on a réussi à mettre le grappin sur un homme qui nous plaît, on pense tout de suite à l’étape d’après, au risque de faire peur à notre conquête. Rien ne sert de mettre la charrue avant les bœufs. Même s’il est important d’être clair sur ce que l’on recherche et nos projets de vie afin de ne pas s’engager dans une relation qui n’aura aucune issue, inutile de parler mariage et enfants au bout de deux semaines de relation, au risque de voir notre « crush » prendre la poudre d’escampette. Les hommes ont en effet besoin de plus de temps et ont souvent peur de l’engagement. Il ne faut pas oublier aussi que le mariage est une étape importante et que les débuts de relation sont toujours idylliques. Nos conseils ? Prendre le temps de bien découvrir la personne, sa façon de vivre au quotidien, attendre que la routine s’installe dans nos vies pour être sûre que c’est bien l’homme avec lequel on veut partager le reste de notre vie.

 

Avoir peur d’accorder sa confiance

Que ce soit à cause d’une rupture difficile, d’une relation destructrice (tromperies, partenaire pervers-narcissique…) ou encore d’une mauvaise image que l’on a de l’amour à cause d’un divorce dans notre famille par exemple, il est souvent difficile d’accorder sa confiance. Et forcément, cela impacte négativement une potentielle histoire d’amour. Pour réussir à avancer et à construire quelque chose de solide, il faut avant tout être honnête et transparente avec notre partenaire. Il n’y a aucune honte à expliquer ce qui nous est arrivé et les raisons qui font que l’on a du mal à faire confiance. Au contraire, mettre des mots sur ce que l’on ressent permettra à notre partenaire de mieux nous comprendre et de nous rassurer. Il faut aussi garder en tête que tous les hommes ne sont pas les mêmes et qu’une mauvaise expérience ne doit pas déterminer le reste de nos relations.

 

Changer sa routine

Il est aujourd’hui devenu difficile de rencontrer quelqu’un dans la vraie vie. Les gens sont de plus en plus pressés et s’enferment dans une sorte de bulle lorsqu’ils se déplacent, écouteurs vissés dans les oreilles. On ne se regarde plus, on n’ose plus se parler. Depuis l’émergence du mouvement MeToo, beaucoup d’hommes ne savent plus comment aborder une fille, ce qu’il est possible de dire ou non. Alors si en plus de tout ça, on est du genre casanière, à refuser les sorties entre copines et à préférer passer ses week-ends à la maison, rencontrer l’homme de notre vie relève quasiment de l’impossible. Parfois, il est nécessaire de provoquer le destin donc lorsque l’on commence à trouver le temps de long et qu’on a l’impression de ne pas réussir à faire de nouvelles rencontres, on essaye de changer sa routine en sortant de sa zone de confort, en allant découvrir de nouveaux endroits, en sortant plus, etc.

 

Ne pas réussir à trouver la bonne personne

Lorsque l’on a déjà notre petit train-train quotidien et une vie bien remplie, il n’est pas toujours facile de faire de la place pour une nouvelle personne. Passé un certain âge, lorsque l’on a une situation professionnelle bien établie, parfois des enfants issus d’une première union, notre programme sportif et nos sorties entre copines, s’adapter à un autre mode de vie est très difficile. Trouver la personne qui nous correspond totalement et qui s’ancre entièrement dans notre routine peut parfois prendre du temps. Mais cela n’est pas impossible. Là encore, il est important d’annoncer tout de suite la couleur à notre prétendant pour qu’il puisse s’engager en toute connaissance de cause. À nous ensuite de faire des efforts pour intégrer au mieux notre Jules à notre vie. Il faudra en effet parfois faire des concessions, en priorisant une sortie avec notre chéri plutôt qu’avec nos copines par exemple. Tout est une question d’équilibre.