Comment gérer ses caprices en toute sérénité

Règle n°1: pour le bien de votre enfant, la première des choses à faire est de le recadrer et d’imposer des limites.

Bouderies, caprices, larmes, cris… Entre 2 et 5 ans, difficile d’échapper aux exigences et aux petites colères de l’enfant. Et ce n’est que le début… S’ils sont parfois de merveilleux petits anges, ils peuvent très vite se transformer en de véritables petits monstres. L’enfant se croit tout-puissant car il sait qu’il est important à vos yeux. Et il suffit que vous cédiez parfois pour qu’il prenne cela comme un état de fait. D’où le phénomène de « l’Enfant Roi », pas très loin du tyran à qui l’on ne refuse rien. Par culpabilité de n’être pas assez présent à ses côtés, soit par découragement ou par faiblesse. D’ailleurs, on a tendance à croire que pour le bonheur de l’enfant, il est nécessaire de le gâter. Du coup, sa vie se résume à un caprice géant où tous les moyens sont bons pour faire capituler son entourage. Grosse erreur : en lui offrant autant de liberté, il deviendra de plus en plus exigeant et irrespectueux. Et pas forcément plus heureux.

Règle n°2: soyez plus rusée et faites diversion pour qu’il ne se focalise plus sur son désir immédiat.

La devise de l’enfant capricieux est simple : « Si je n’ai pas ce que je veux, je vous ferai la guerre ». Surtout en public où les parents, gênés et honteux, capitulent plus rapidement. Il ressort alors du magasin avec son jouet hors de prix, grand sourire aux lèvres et si fi er d’avoir atteint son but. Quant à vous, dépassée par les évènements, vous finissez par désespérer. Certes, après une longue journée épuisante, vous préférez éviter les conflits, mais n’oubliez pas que votre rôle est de fixer des règles qui lui serviront toute sa vie. Tout se joue à cet âge-là : un excès de permissivité nuira forcément à son épanouissement personnel. Il faut donc instaurer le dialogue et lui faire comprendre avec calme et fermeté qu’il ne peut pas toujours avoir ce qu’il veut. La fessée ne doit pas être systématique : elle vous soulage peut-être, mais elle n’apprend rien à votre enfant et peut même le déstabiliser. L’idée, c’est surtout de bien lui expliquer les choses et de montrer votre détermination. Plus vous serez sûre de vous, tout en exprimant votre mécontentement, plus vous parviendrez à lui faire comprendre la nécessité des limites que vous lui imposez. Ce n’est pas lui qui commande, mais vous.

Règle n°3: apprenez à dire « non »

Et à ne pas céder à sa colère, à la pression. N’oubliez pas, de 18 à 36 mois, l’enfant est un grand observateur qui retient tout. Ses parents et ses frères et sœurs sont ses modèles. C’est donc par vos gestes qu’il apprend le bien et le mal. Il faut donc essayer de gérer vos émotions en sa présence : évitez de crier ou de vous disputez avec votre conjoint par exemple, car c’est légitime de sa part de vouloir faire comme papa et maman. Là encore, votre rôle sera de lui expliquer les choses calmement à travers des messages clairs et précis. Enfin, apprenez à dire « non » à ses caprices, même s’il se met en colère : s’il vous sent trop faible, il en sera perturbé et angoissé. Sachez que votre enfant aura toujours besoin de repères de votre part pour évoluer et bien grandir.