3 preuves que pour être fort, il faut éprouver

Lorsque l’on fait face à un problème, on se sent alourdi. Il occupe tellement d’espace dans nos pensées qu’on a du mal à s’en libérer. Mais plus votre mental est fort plus rapidement vous trouverez une solution et irez de l’avant. Les personnes les plus fortes sont celles qui peuvent encaisser le mieux. Mais cette force n’est pas (que) innée, c’est quelque chose qui se construit avec le temps et les expériences. Et disons-le clairement, être fort, c’est avoir du vécu. Cela veut dire avoir un passé, jamais tout rose et souvent bien le contraire. La preuve en 3 points essentiels:

#1. Naviguer… sereinement

Les complications ont cette fâcheuse tendance à s’accumuler, se suivre. Cela s’appelle la loi des séries. Mais bien souvent, les problèmes les plus complexes proviennent de soucis minimes. Vous savez ! Ces petits riens qui nous gâchent la vie à la longue. A première vue, le problème paraît énorme mais lorsqu’il est décortiqué, on se rend compte que ce n’est pas si grave. Et pour s’en rendre compte, il faut avoir vécu assez de situations compliquées pour savoir prendre du recul sur les choses. En gros, il s’agit d’être tombé plusieurs fois, de s’être relevé autant de fois et d’avoir la certitude que ce sera toujours le cas. Au final, c’est en faisant des erreurs que l’on apprend. Et un passé jonché d’erreurs est un passé compliqué.

#2. Se faire confiance, c’est accepter de se conforter

La force mentale résulte de la combinaison de la volonté et de l’endurance. « Quand on veut, on peut ». Cela paraît trop gros. Mais réfléchissons. Vouloir, c’est un objectif qu’on se fixe. Pouvoir, c’est avoir suffisamment de courage, de détermination, d’énergie et de persévérance pour l’atteindre. Vous savez ce qui vous reste à faire.

 Ce qui pose souvent problème c’est le manque de volonté, que l’on se l’avoue ou non. En général, on se trouve des excuses pour nous éviter de gérer, des prétextes pour abandonner… Mais en réalité, ce qui nous bloque réellement n’est qu’une peur imaginaire et infondée ! C’est tout simplement la peur d’échouer. On a peur de commettre une erreur. On a peur de se retrouver dans l’embarras. Et finalement seul.  Somme toute, on se laisse diriger par l’ego. On grossit ce dernier bien souvent. Il n’en est pas moins, et par essence, fragile.

Pourquoi a-t-on peur? Parce qu’on ne se fait pas suffisamment confiance. Si vous croyez en vous-même, si vous êtes sure de pouvoir dépasser un obstacle, vous le ferez et rien ne pourra vous en empêcher… même pas vous-même. Etre fort, ce n’est pas réussir du premier coup, et encore moins à tous les coups. C’est accepter l’éventualité d’un échec et être prêt à essayer encore et encore. En filigrane, c’est d’abord s’aimer…et tel qu’on est. La perfection n’est pas de ce monde.

#3. L’importance d’être constant

En fait, c’est quoi être fort ? C’est simple : ne pas flancher, quelle que soit les situations, les problèmes, les ennuis et toutes les complications qui vont avec. Etre fort, c’est rester solide là où d’autres se laisserait aller. Des fois, être fort, c’est aussi savoir perdre. Cela va être des batailles. Et vous le verrez, parce que ce que vous voulez in fine, c’est gagner la guerre. Celle de la vie. Votre vie. La force c’est être capable d’encaisser les coups durs de la vie, les uns après les autres, aussi longtemps qu’il le faut. C’est ne pas quitter la partie et jouer pour gagner.

Il s’agit donc d’observer et d’assimiler la complexité de la vie pour mieux l’affronter. Observer, c’est prendre le temps de voir. Il ne s’agit pas de conquérir le monde mais de se conquérir soi même. On ne peut pas gagner une guerre si on ne maîtrise pas le rôle que l’on a à jouer, si on ne connait pas sa position sur le champ de bataille. N’oublions pas, l’ennemi est bien souvent un prolongement de soi.