5 questions à Fatsah Bouyahmed

Imane: Quand avez-vous décidé de faire votre coming-out artistique ?

Fatsah: Je ne l’ai pas encore fait ! En ce moment je suis sur des projets cinématographiques. Il faut savoir faire beaucoup de chose en même temps et moi je n’ai jamais été très doué pour me disperser. Cela va venir, j’écris des sketchs pour le Gala. Un jour peut-être je ferais un spectacle… C’est fort probable. [Sourire]

Imane: Comment s’est faite votre intégration au Marrakech du rire ?

Fatsah: Je travaillais avec Blanche [comédienne française] et on avait une émission sur Comedy. Jamel la vu et m’a proposé d’intégrer la troupe, nous avons réfléchi ensemble avec Mohamed Hamidi, Jamel et Karim Debbouze à la création de ce festival. Nous avons inventé ce personnage de régisseur pour que je puisse jouer un rôle dans le spectacle. C’est comme ça que j’ai rejoint l’équipe fondatrice du festival.  

Imane : Un one-man show au Marrakech du rire, cela vous tente?

Fatsah: J’espère un jour… Pour l’instant ce n’est pas d’actualité, mais on ne sait jamais ce qui peut arriver. Si je dois me consacrer au cinéma, je n’abandonnerai pas pour autant l’écriture des sketchs. Cela viendra, inchallah.

Imane: Comment avez-vous eu l’idée du film La Vache?

Fatsah: C’est un film que j’ai écris avec le réalisateur Mohamed Hamidi. Il a voulu développer un film avec moi en premier rôle. Aujourd’hui c’est un succès, il s’est vendu dans plusieurs pays. Je me considère comme étant un acteur, un comédien et un auteur – j’ai plusieurs flèches à mon arc.  C’était l’occasion de pouvoir m’exprimer durant 1h30, le résultat est bien et nous en sommes très fiers.

Imane: Vous allez vous lancer dans d’autres projets cinématographiques?

Fatsah: Oui, nous sommes déjà en écriture d’un prochain film. On développe des idées avec Mohamed et Jamel, on continue sur notre lancée. Cela prend du temps et de l’énergie mais c’est ce qu’on aime. On souhaite développer des films et des séries… On est à fond!