Il faut se méfier des tatouages au henné noir.
Des touristes au Maroc lâont essayĂ© et se souviennent encore des consĂ©quences dĂ©sastreuses que cela a eu sur leur peau. Câest le cas de Sophie, une touriste britannique qui sâest rendue en vacances Ă Agadir. La jeune femme ĂągĂ©e de 22 ans, sâest fait tatouer la main pour 50 dirhams. Seulement quelques heures aprĂšs, son bras a enflĂ© et son tatouage s’est recouvert de boursouflures comme lâexplique le journal RTL.
Ce nâĂ©tait pas la premiĂšre fois que la jeune femme se faisait tatouer au hennĂ©, elle avait dâailleurs essayĂ© un peu dâencre sur sa peau avant de se faire tatouer pour voir si sa peau ne rĂ©agirait pas mal.
Manque de chance, en revenant pour se faire tatouer suite Ă une bonne rĂ©action aprĂšs lâessai, Sophie a fait une rĂ©action allergique au hennĂ© qui Ă©tait mĂ©langĂ© Ă la paraphĂ©nylĂšnediamine. Pour soulager ses brĂ»lures et ne pas garder de cicatrices dĂ©finitives, la jeune touriste doit baigner son bras dans de lâiode plusieurs fois par jour et appliquer un bain Ă base de cortisone.
Un cas qui nâest pas exceptionnel
AprÚs avoir recensé plusieurs cas de brûlures suite aux tatouages au henné, une campagne de sensibilisation a été lancée en Grande-Bretagne.
La chanteuse des Atomic Kitten (groupe phare des années 90), Natasha Hamilton en partenariat avec la Fondation britannique de la peau a lancé une campagne de sensibilisation également.
Le fils de la chanteuse ĂągĂ© de 6 ans, a Ă©tĂ© brĂ»lĂ© suite Ă un tatouage au hennĂ© alors quâils Ă©taient en vacances au Maroc. La jeune maman a publiĂ© les photos des cicatrices dĂ©finitives de son enfant sur le tibias pour dissuader les britanniques de se faire tatouer au hennĂ© lors de leur voyage au Maroc.
« Sharing my photograph of Alfie’s scarred leg will hopefully highlight these dangers… » @NatashaOfficial on #blackhenna #AvoidBlackHenna pic.twitter.com/8z0BZ5WStA
â BSF charity (@BSFcharity) 3 mai 2017