Passion douceurs (INTERVIEW)

Elles sont jeunes, hyper dynamiques et pleine de belles énergies. Yasmine Abarro et Fatine Rahhou partagent la même passion, celle des gâteaux. Elles en ont fait leur métier et ont créé leurs propres enseignes. Un monde fait de crèmes pâtissière, de chocolat fondant et de coulis de fruit. Nous les avons rencontrées et elles nous ont révélé leurs secrets…

 

Tartelette par Yasmine Abarro

 

 

 

Qui êtes vous ?

 

Je m’appelle Yasmine Abarro, j’ai 23 ans et je suis chef pâtissière professionnelle, à mon compte. Ayant longtemps vécu à Montréal, j’ai eu la chance d’étudier à la Maison Christian Faure, instruite par Chef Christian Faure lui-même et d’autres M.O.F. (Meilleurs Ouvriers de France). Après une année intensive, j’ai reçu mon diplôme de pâtissière professionnelle puis j’ai entamé ma première expérience professionnelle dans la maison même. Par attachement à mon pays de naissance, j’ai plus tard décidé d’y retourner définitivement et j’ai continué mon expérience chez Gapi Villa. C’est à ce moment-là que j’ai eu un déclic; je ne me sentais pas aussi épanouie que quand je réalisais mes propres créations. Disons que j’avais une autre vision de la pâtisserie. C’est là où l’aventure de Tartelette a commencé.

 

 

Pourquoi la pâtisserie?

 

La pâtisserie a toujours été à la fois un refuge et un bonheur pour moi. C’est un métier et une immense passion qui m’a toujours fait rêver. La pâtisserie vous procure à la fois une certaine discipline, tout en vous faisant oublier tous vos soucis. Sans parler de la fierté et du bonheur que vous ressentez lorsque vous apprenez que vos gâteaux plaisent beaucoup. La pâtisserie, avant tout, c’est de l’amour et du partage.

 

 

A quand remonte votre passion pour les fourneaux ?

 

Depuis très jeune. J’aidais constamment en cuisine et je bouquinais sans arrêt des livres de recettes, aussi compliqués soient-t-ils. À l’âge de sept ans, j’avais réalisé pour la première fois un fondant au chocolat et j’étais sûre de vouloir être chef.

 

 

Votre péché mignon ?

 

Depuis toujours, mon péché mignon c’est l’amlou. Aussi simple soit-t-il, c’est pour moi un ingrédient que j’associe à beaucoup d’émotions. Une fois qu’on commence à en manger, on ne s’arrête pas.

 

 

Un faux-pas en gâteaux ?

 

Heureusement, pas pour le moment! Mais quand ça arrivera, j’en apprendrais beaucoup !

 

 

Qu’est ce que le luxe à vos yeux ?

 

Pour moi, le luxe est tout sauf matériel. Il désigne la joie et le bonheur qu’on peut vivre au fil des jours, avec le strict minimum. Pouvoir faire ce que l’on veut sans se soucier d’autre chose.

 

 

Rose Léon par Fatine Rahhou

 

 

Qui êtes vous ?

 

Je m’appelle Fatine Rahhou, j’ai 27 ans et je suis hôtelière et pâtissière de formation. J’ai d’abord étudié le management hôtelier en Suisse à l’Ecole Hôtelière de Lausanne, après quoi j’ai travaillé dans plusieurs groupe hôtelier en finance à New York, Dubaï et enfin Casablanca. Après quelques années d’expérience, j’ai décidé de me lancer dans le challenge de l’entreprenariat. Je me suis alors dirigée vers mon amour d’enfance : la Pâtisserie. J’ai suivi une formation en France à l’école d’Alain Ducasse et Yves Thuriès, et je suis revenu au Maroc pour lancer ce qui est aujourd’hui Rose Léon.

 

 

Pourquoi la pâtisserie ?

 

J’ai toujours rêvé de faire un métier où on crée quelque chose de ses mains. En même temps, je n’envisageais pas qu’on puisse faire de son hobby son métier. Et puis un jour je me suis rendue compte que dans la vie on est doué dans les domaines qu’on aime ! Du coup j’ai plaqué ma carrière de financière et j’ai décidé de revenir vers le métier que j’aime et qui me passionne, le métier de Pâtissière/Entrepreneur.

 

 

A quand remonte votre passion pour les fourneaux ?

 

Depuis mes 5 ou 6 ans, la Pâtisserie était une de mes occupations favorites. Je passais des heures à feuilleter les livres de pâtisserie de ma mère, à regarder les photos des gâteaux, à essayer tant bien que mal à faire des recettes qui étaient parfois beaucoup trop compliquées pour moi. Je me rappelle qu’un jour, en feuilletant un livre de recette, je suis tombée amoureuse de la photo d’un Saint-Honoré. Mon choix était fait, c’était CE gâteau que je voulais préparer ! Et pendant toute la préparation, ma mère venait me voir en cuisine pour me dire que je n’y arriverai jamais. Avec du recul le résultat n’était pas très beau, mais j’en étais quand même très fière !

 

 

Votre péché mignon ?

 

Je crois que je ne pourrais pas vivre sans friandises et bonbons !

 

 

Un faux-pas en gâteaux ?

 

Pour moi le plus grand faux-pas qu’on puisse faire en pâtisserie, c’est de mettre beaucoup trop de nappage (sirop qu’on met sur les tartes aux fruits par exemple). Je trouve que ca dénature le goût et le visuel du gâteau.

 

 

Qu’est ce que le luxe à vos yeux ?

 

Le luxe à mes yeux, c’est offrir une expérience client exceptionnelle. Le luxe, c’est personnaliser, c’est écouter, et c’est créer ou rendre réalité le désir du client.

 

Découvrez leurs recettes fétiches dans le diaporama en tête d’article.