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The Tberguig : La page aux multiples visages (VIDÉOS)

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Elle nous fait rire avec ses mimiques et ses maniĂšres Ă  coup de simples posts sur Facebook. Sa page The Tberguig, a conquis les marocains et compte dĂ©sormais plus de 170 000 fans. La jeune Ă©tudiante en Ă©cole de commerce en finance d’entreprise Ă  Paris est actuellement en fin de cursus. Sur sa page Facebook, son snapchat et son compte Instagram se sont des personnages marocains bien de chez nous que l’on retrouve interprĂ©tĂ©s avec finesse et humour. Qui est-elle, quels sont ses projets. Asmaa nous raconte tout. Interview.

 

 

Zineb : Tu as commencĂ© par crĂ©er un blog, comment t’es venue l’idĂ©e de crĂ©er ces personnages et de te lancer sur les rĂ©seaux sociaux ?

 

 

Asmaa : J’ai commencĂ© par l’écriture papier, en collaborant avec des journaux comme La Nouvelle Tribune, je continue d’écrire aujourd’hui, notamment pour Grazia. J’avais alors dĂ©jĂ  créé ma page Facebook oĂč je publiais mes articles sur Casa, puis sur Carrie Bradshaw version Carrie Bratchouf quand je m’étais installĂ© Ă  New York pour quelques mois. Mais c’est par un snap mimant un simple « hmmm tĂ©lĂ©phonique » authentiquement marocain, que les gens m’ont demandĂ© de publier sur la page, que le format vidĂ©o a commencĂ©…

 

 

 

 

 

Zineb : Quels ont été les projets que tu as accompli depuis que ta page Facebook remporte un franc succÚs ? PlutÎt livres ou journaux ? Lesquels ?

 

 

Asmaa : Rubriques, collaborations vidĂ©os comme «  L’École des mĂšres », dĂ©veloppement de compilations snapchat pour lesquelles j’ai une vraie affection compte tenu de la nature trĂšs intimiste de ce canal de communication, et les capsules centrĂ©es sur l’extrapolation d’un personnage en particulier comme Houda de L’Mou9ata3a.

 

 

 

 

 

Zineb : Qui est ton auteur préféré ?

 

 

 

Asmaa : J’ai dĂ©couvert toute la beautĂ© de l’observation et de l’empathie par cette observation au travers de Zola. Ce sont ces lectures qui m’ont appris le dĂ©tachement de soi pour mieux observer, avant d’incarner ce que l’on observe de la maniĂšre la plus sincĂšre et immĂ©diate au sens de l’absence de mĂ©diation.

 

 

Zineb : Ton magazine préféré ou journal ?

 

 

Asmaa : Je crois que malgré le grand apport intellectuel de certains grands noms de la presse, rien ne remplacera le petit jouet du magazine Picsou, pionnier de la fidélisation client, une stratégie irréductible.

 

 

Zineb : Projetterais-tu de faire un one woman show ?

 

 

Asmaa : J’ai fait ma reprĂ©sentation au Studio des Arts de Casablanca le Vendredi 13 Janvier, en faisant la premiĂšre partie d’Idriss Aberkane qui venait y faire une confĂ©rence sur l’enseignement. Je commence Ă  Ă©crire au fur et Ă  mesure des opportunitĂ©s qui se prĂ©sentent Ă  moi. Ce qui est certain, c’est qu’il n’y en aura pas que «  One » sur scĂšne, je veux que ce soit un Derb Omar de personnages…Si Dieu le veut, always…

 

 

Zineb : Quelles sont tes inspirations dans la vie de tous les jours ? Et pour créer tes vidéos ?

 

 

Asmaa : La rue. Chaque rencontre est un prĂ©sent du temps, l’opportunitĂ© de crĂ©er un lien vrai et entier avec la personne dont tu croises le chemin. Mes inspirations sont les gens qui m’entourent et je les affectionne autant que les personnages que j’écris.

 

 

À cet instant, je suis dans le patio d’une villa Ă  Marrakech, avec Hafida une jeune femme timide y travaillant, qui me conte un peu sa vie, ses vies, autour de la cheminĂ©e.

J’ai horreur de cĂŽtoyer quasi quotidiennement des personnes sans tenter d’en percer l’intimitĂ© ou en ignorant le fait magique que chacune de ces personnes est une potentielle source d’amour, de fraternitĂ© etc Oulah je parle trĂšs sĂ©rieusement.

 

 

 

Zineb : As-tu un ou des modĂšles ? Si tu devais ĂȘtre dans la vie un de tes personnages, lequel voudrais-tu ĂȘtre ?

 

 

 

Le modĂšle le plus fort que l’on puisse avoir c’est l’amour par le divin. Le cƓur est mon modĂšle. (et ma mĂšre, parce qu’elle lit l’interview, Salut Maman ). Tous, j’adore le cĂŽtĂ© derwich de Marwane le bss bsseur, dkhel liya fl9elb.

 

 

 

 

 

Zineb : On ne te trouve pas sur Youtube, pourquoi avoir préféré Instagram, Facebook et pas Youtube ?

 

 

Asmaa : Je trouve l’esprit plus intimiste, je ne suis pas contre le mainstream dans l’exposition mais pas dans le fond. Je trouve que ce sont des rĂ©seaux qui ressemblent plus Ă  ce que je souhaite communiquer.

 

 

 

Zineb : Ta sƓur est à l’origine de la marque Bakchic, t’inspire-t- elle au quotidien ? Portes-tu ses collections ?

 

 

Asmaa : Ma sƓur est une personne profondĂ©ment vraie et profondĂ©ment inspirante. Elle a un talent voilĂ© d’une telle pudeur que je peux qu’en ĂȘtre fiĂšre tbarkAllah. J’aime le fait qu’elle travaille sincĂšrement Ă  la valorisation de notre Patrimoine, et de cette richesse qui nous est commune. Oui, en particulier les sweaters Ă  lettre arabe.

 

 

Zineb : Combien as-tu de frùres et sƓurs ?

 

 

Asmaa : Officiellement 1 grand frĂšre, deux grandes soeurs, officieusement beaucoup plus…ki ghane dirou fl’wert…khelini saketa

 

 

 

 

 

Zineb : A chaque fois que tu postes une vidéo tes followers en redemandent, pourrais-tu estimer ton rythme de publication ?

 

 

Asmaa : J’essaie de faire en sorte de garder une vraie Ă©criture derriĂšre les vidĂ©os, entre deux vidĂ©os, j’alterne avec des compilations snapchat et je suis au quotidien sur snapchat : asmdarabie.

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