Marseille: Sara Bellali, la chercheuse marocaine qui combat le Covid-19 aux côtés du Pr Raoult

La chercheuse Sara Bellali travaille aux côtés du désormais célébré Pr Didier Raoult à Marseille. Cette Marocaine a réalisé de nombreuses prouesses scientifiques, notamment les premières photographies au microscope du coronavirus (Covid-19). Entretien.

La chercheuse Sara Bellali travaille aux côtés du désormais célébré Pr Didier Raoult à Marseille. Cette Marocaine a réalisé de nombreuses prouesses scientifiques, notamment les premières photographies au microscope du coronavirus (Covid-19). Entretien.

Du haut de ses 27 ans, Sara Bellali est l’une des première chercheuses au monde à avoir pris un cliché au microscope du Covid-19. Bien avant cette prouesse, c’est à Casablanca, sa ville natale qu’elle attrape un autre virus, la passion pour la microbiologie, nous confie-t-elle.

«Après un baccalauréat scientifique, j’ai opté pour des études en biologie à la Faculté des Sciences de Ben M’sik», nous explique Sarah Bellali, qui se dit «pur produit de l’école publique marocaine». Elle enchaîne avec un master international en sciences de la santé et du développement. Un master piloté par l’Université Aix-Marseille en partenariat avec l’Institut Pasteur du Maroc.

 

En 2015, cinq étudiantes, les plus brillantes de leur promotion, ont été sélectionnées pour effectuer leur stage de fin d’études à Marseille. Cette année-là, Sarah s’envole vers la cité phocéenne pour effectuer sa première expérience à l’étranger.

À l’Institut hospitalo-universitaire des maladies infectieuses de Marseille (IHU Méditerranée Infection), «chacune des étudiantes a opté pour un laboratoire différent, moi j’ai eu la chance de tomber sur le professeur Raoult», nous confie Sara. De là, une grande affinité se crée entre l’étudiante et le professeur, qu’elle choisira à deux reprises comme encadrant. Une première fois pour son master et une deuxième pour sa thèse.

«Une véritable famille»

«Je me suis tout de suite sentie à l’aise. C’est principalement grâce au professeur Raoult qui n’accorde aucune importance aux différences entre ses collaborateurs. Le plus important pour lui, c’est le travail», affirme-t-elle. «Au laboratoire, nous sommes vraiment de toutes nationalités et de tous bords. Mais au-delà de ces détails, nous avons vraiment le sentiment d’être une famille», poursuit-elle.

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