La capitale libanaise n’a jamais cessé de se réinventer ! Cette antique cité méditerranéenne maîtrise l’art de se reconstruire avec une énergie bouleversante. Pourquoi faut-il y aller ? Pour y découvrir son art de vivre raffiné, ses nouveaux quartiers créatifs et son intarissable soif de la fête…

 

Le carrefour des cultures

Les amoureux du Proche-Orient seront ravis de se rendre Beyrouth où il est possible de flâner entre églises chrétiennes et mosquées, et ainsi de découvrir ce beau mélange d’Orient et d’Occident. La place des Martyrs, ce lieu recréé pierre par pierre, ne laissera personne indifférent. Le métissage et le mélange des genres se ressent aussi dans les rues commerçantes où les marchés côtoient les boutiques de luxe et les bazars. Des lieux vibrants où l’arabe est chantant avec un accent mélodieux et séduisant. On s’y sent chez soi.

 

L’art culinaire

Pour les Libanais, comme pour les Marocains, se mettre à table est un art. Et pour célébrer tout art, il faut prendre son temps. On choisit, on commande, on se délecte, on commande à nouveau, on boit, on rit, on parle beaucoup et on profite de l’air du temps. On commence par des amuse-gueules, puis on compare les falafels, on s’offre une grillade ou du poisson frit rafraîchis par des feuilles de menthe, une salade croquante ou du radis. Pour le dessert, on savoure une achta (crème de lait) à l’eau de rose, ou encore un gâteau de semoule à la cannelle poétiquement appelé Layal Loubnane (nuits du Liban). Et pour finir légèrement, on sirote un exquis café blanc (une cuillerée d’eau de fleur d’oranger dans une grande tasse d’eau chaude).

 

L’esprit esthète

Les créateurs libanais bâtissent l’avenir et il n’y a pas qu’Elie Saab pour le prouver ! Les jeunes créateurs s’exposent dans de sublimes showrooms installés dans de grandes et belles maisons libanaises. Rien de tel pour découvrir la ville et ses ruelles que de leur rendre visite. Le centre ville, Downtown, est le spot de toutes les férues de mode (Milia M pour les vêtements, Johnny Farah pour les cuirs). Côté sacs à main, c’est à Sarah’s Bag qu’il faut se rendre à condition d’être une fashionista pointue.

 

La fête, toujours

Les libanais sont des professionnels de la fête. Les bars et les boîtes de nuits poussent un peu partout pour rivaliser de plaisirs en tous genres. Tendances, ultra design ou authentiques, une chose est certaine on s’y amuse follement. Le must est de commencer la virée nocturne par un happy hour dans la très branchée Mar Mikhayel street (au Central Station et au Bohemian). Ensuite, on continue à Discotek ou au Miss Jones, des boîtes de nuit trendy où se retrouve la jeunesse branchée. Pour les amoureux de deep house et de rave parties, on choisira plutôt Grand Factory ou encore Uberhaus.

 

La plage, les plages

Parce qu’à Beyrouth les plages sont aussi nombreuses que les manières d’en profiter. Les amoureux de la nature et les jetsetters se mêlent sans se croiser dans des lieux bâtis pour les épicuriens. On y trouve de très bonnes tables sur la Corniche, face à la mer et un peu plus loin en quittant le centre ville, une multitude de plages privées se succèdent et rivalisent d’originalité. Nos préférées ? L’Iris Beach au sud de Beyrouth, Edde Sands au nord et Madame Bleu au centre ville.

 

Où dormir ?

The Smallville hotel

A partir de 1500 dirhams la nuit.

Info / Résas. +961 1 619 999, www.thesmallville.com