Non classé

Meryem Benm’barek primĂ©e au Festival de Cannes

Note : Ce site est Ă©quipĂ© d’un lecteur vocal pour les articles. SĂ©lectionnez le texte que vous souhaitez Ă©couter et profitez de la version audio.

Meryem Benm’barek a rendu le Maroc fier. La cinĂ©aste a remportĂ© le prix du meilleur scĂ©nario grĂące Ă  son premier long-mĂ©trage « Sofia ». Ce film, sĂ©lectionnĂ© dans la catĂ©gorie « Un certain regard », dresse l’état des lieux de la condition des femmes au Maroc.

 

 

 

Un film adulé par les critiques

 

Cette victoire, le film « Sofia », ne l’aura pas volĂ©. Ce long-mĂ©trage qui parle de l’amĂšre rĂ©alitĂ© de la bourgeoisie marocaine a reçu une standing-ovation de la part des cannois aprĂšs sa projection. “Les gens n’ont pas Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© d’applaudir, nous avions tous les larmes aux yeux”, rapporte l’actrice Sarah Perles au site web HuffPost Maroc. Il n’est donc pas Ă©tonnant que le film remporte le prix du meilleur scĂ©nario.

 

 

 

Un portrait du Maroc contemporain

 

Avec un synopsis simple mais efficace, « Sofia » dresse une rĂ©alitĂ© bien prĂ©sente au Maroc. Alors qu’elle est Ă  peine ĂągĂ©e de 20 ans, Sofia, qui vit encore avec ses parents Ă  Casablanca est prise de violentes douleurs au ventre. A ce moment, la jeune femme, Sofia, dĂ©couvre qu’elle est sur le point d’accoucher. Elle a fait un dĂ©ni de grossesse. Elle se rend Ă  l’hĂŽpital accompagnĂ©e de sa cousine, sauf que pour la prendre en charge, elle doit absolument prĂ©senter les papiers d’identitĂ© du pĂšre de l’enfant, sinon elle ira en prison. Une fois le bĂ©bĂ© venu au monde, les deux cousines partent Ă  la recherche du pĂšre de l’enfant. Une quĂȘte nocturne effrĂ©nĂ©e Ă  Casablanca.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page