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CĂ©sar 2017 : ce qu’il fallait voir

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Flashes qui crĂ©pitent, robes glamour et discours sincĂšres, mais aussi ode Ă  la fĂ©minitĂ© et Ă  la diversitĂ© des Divines, triomphe d’Elle et d’Isabelle Huppert, sourire engagĂ© de George Clooney, fiertĂ© du prodige Xavier Dolan et gueule cabossĂ©e de Jean-Paul Belmondo : la 42e grand-messe du cinĂ©ma français a offert son lot d’Ă©motions vraies. DĂ©couvrez, en images, les dessous de la cĂ©rĂ©monie des CĂ©sar 2017, entre dĂ©clarations d’amour, rĂ©fĂ©rences politiques et preuves d’humour.

 

 

Avec 11 nominations, « Elle », thriller du NĂ©erlandais Paul Verhoeven, histoire d’une femme violĂ©e qui traque son agresseur, adaptĂ©e du roman « Oh… » de l’Ă©crivain français Philippe Djian, a continuĂ© d’engranger les rĂ©compenses lors de la 42e cĂ©rĂ©monie des CĂ©sar, Salle Pleyel, dont celle de meilleur film. DĂ©jĂ  rĂ©compensĂ©e par un Golden Globe pour ce rĂŽle, la flamboyante Isabelle Huppert vĂȘtue d’une robe verte, a dĂ©crochĂ©e la prĂ©cieuse statuette de meilleure actrice.

 

 

 

A 27 ans, le QuĂ©bĂ©cois Xavier Dolan, six films Ă  son actif, a pour sa part remportĂ© le CĂ©sar du meilleur rĂ©alisateur pour « Juste la fin du monde ».​​​​ Ce huis clos familial a raflĂ© deux autres prix, ceux du montage et du meilleur acteur, dĂ©cernĂ© à Gaspard Ulliel qui incarne un fils retrouvant sa famille pour lui annoncer sa mort prochaine.

 

 

 

George Clooney, 55 ans, venu avec son Ă©pouse Amal, enceinte, pour recevoir un CĂ©sar d’honneur, a fait de nombreuses allusions Ă  la prĂ©sidence de Donald Trump, soulignant que « le monde traverse des changements importants, pas tous dans le bon sens ».

 

 

Moment politique encore, avec le sacre du documentaire, « Merci Patron! » qui Ă©gratigne avec dĂ©rision le gĂ©ant du luxe LVMH et son PDG Bernard Arnault. Son rĂ©alisateur, le journaliste François Ruffin,  a profitĂ© de la scĂšne pour alerter sur les dĂ©localisations, Ă©voquant le sort d’une usine d’Amiens promise Ă  la fermeture.

 

 

 

Le Britannique Ken Loach s’est vu dĂ©cerner celui du meilleur film Ă©tranger pour « Moi, Daniel Blake », un film militant, Palme d’or au dernier Festival de Cannes, qui raconte la descente aux enfers d’un chĂŽmeur confrontĂ© Ă  la bureaucratie.

 

 

La cĂ©rĂ©monie n’avait cette annĂ©e aucun prĂ©sident (le choix initial du rĂ©alisateur franco-polonais Roman Polanski ayant dĂ©clenchĂ© une vive polĂ©mique, en raison des poursuites dont il fait l’objet pour le viol prĂ©sumĂ© d’une adolescente), mais un hommage chaleureux a Ă©tĂ© rendu à l’acteur Jean-Paul Belmondo, prĂ©sent pour la premiĂšre fois Ă  la grand-messe du cinĂ©ma français en dĂ©pit d’une carriĂšre Ă©clatante.

 

 

« Ma vie de courgette » du Suisse Claude Barras, conte dĂ©licat sur la tolĂ©rance qui a remportĂ© du succĂšs auprĂšs du public, a obtenu deux CĂ©sar, dont celui du meilleur film d’animation.

 

 

« Frantz » de François Ozon, n’a remportĂ© qu’une seule rĂ©compense, celle de la meilleure photo.

 

 

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