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Interview: Ferdaous, une chanteuse au naturel

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Sarah: « Our home Â», une chanson engagĂ©e pour la protection de l’environnement, que pouvez-vous nous dire Ă  son sujet ?

Ferdaous: Cette chanson me reprĂ©sente. Elle trouve son inspiration dans ma volontĂ© de rendre hommage Ă  mon pays, ce pays magnifique qui m’a vu grandir et que j’aime. Je souhaitais aussi glorifier notre terre qui nous nourrit et protĂšge.  Nous lui sommes tant redevables.

Le Maroc a eu l’honneur d’abriter la Cop 22. Ce fut pour moi une formidable opportunitĂ© d’exprimer mon Ă©lan pour la sauvegarde de la planĂšte.

Sarah: Comment avez-vous Ă©tĂ© choisie pour chanter l’hymne de la COP 22.

Ferdaous: J’ai Ă©crit les paroles et composĂ© la musique. Karim Slaoui a fait l’arrangement. Une premiĂšre maquette avec des images d’illustration a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e au ministĂšre de l’environnement. Le projet a plu et a Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©. Tout s’est, par la suite, accĂ©lĂ©rĂ© avec le tournage du clip, rĂ©alisĂ© par Khalid Douach, avec l’assistance d’une Ă©quipe motivĂ©e et talentueuse qui m’a fait confiance depuis le dĂ©but. Aussi, je tiens Ă  remercier nos partenaires dans ce projet CinĂ©tĂ©lĂ©ma et Preview.

Sarah: Qu’avez vous ressenti lorsque vous avez appris la nouvelle ?

Ferdaous: Une immense joie ! Je n’oublierai jamais ce moment. Ce fut l’aboutissement et la reconnaissance d’un long travail, jonchĂ© d’obstacles et parsemĂ© de doutes. Mais on y croyait et on le voulait plus que tout. Ce fut une incroyable aventure qui va marquer un tournant dans ma carriĂšre.

Sarah: Vous sentez-vous ambassadrice artistique du Maroc ?

Ferdaous: Ce titre serait un honneur pour moi, mĂȘme si c’est lourd Ă  porter. Il faut le mĂ©riter et l’assumer au mieux. J’ai toujours tenu Ă  reprĂ©senter dignement mon pays.  Dieu m’a donnĂ© ce don et je voudrais qu’il puisse servir Ă  faire avancer les choses. Je me situe dans une dĂ©marche constructive, l’art au service de la sociĂ©tĂ©.

Sarah: 2016, une annĂ©e riche pour vous, avec aussi votre court-mĂ©trage « Before it’s too late Â». Racontez nous le pitch.

Ferdaous: Je ne m’étais jamais cru capable d’écrire. Tout a commencĂ© par la lecture d’un article sur les dangers du rĂ©chauffement climatique sur les Ă©cosystĂšmes et la menace d’extermination des abeilles. C’est bien rĂ©ducteur d’associer l’abeille au pot de miel. Elle est cette ouvriĂšre qui, par la pollinisation, assure la sauvegarde des cycles naturels et maintient les Ă©quilibres.  Naturellement ce thĂšme s’est imposĂ©, je suis cette abeille qui dĂ©cide de traduire en justice « le rĂ©chauffement climatique » devant un juge incarnant l’humanitĂ©.

Sarah: Alors, chanson et cinĂ©ma, que vous apporte chacun de ces arts ?

Ferdaous: C’est une synergie, il n’y a que de l’émotion. Musicalement, il faut ressentir ce que l’on interprĂšte. Pareil pour le cinĂ©ma, la sincĂ©ritĂ© prime.

Sarah: Qu’est ce qui vous donne autant d’énergie ?

Ferdaous: Mes principes. Je ne cours pas aprĂšs la cĂ©lĂ©britĂ©. Je veux apporter des sensations positives et faire passer des messages constructifs.

Sarah: Quelle sont vos premiĂšres pensĂ©es le matin, au rĂ©veil ?

Ferdaous: Je me concentre sur tout ce que j’ai de positif dans la vie et en remercie Dieu.

Sarah: Quel est votre rĂ©flexe beautĂ© le matin ?

Ferdaous: Je me rince le visage Ă  l’eau froide puis j’applique une crĂšme hydratante.

Sarah: Et santĂ© ?

Ferdaous: Je bois beaucoup d’eau Ă  jeun, avale des graines de lin et me gave de fruits. C’est ma dose d’antioxydant. J’enchaine sur des sĂ©ances de cardio ou de stretching. J’écoute mon corps.

Sarah: Quel est le produit dont vous ne pourriez jamais vous passer ?

Ferdaous: Ma mĂšre m’a toujours recommandĂ© de nettoyer mon visage Ă  l’eau de rose. Quand je vois le rĂ©sultat, c’est miraculeux.

Sarah: Et pour le bien-ĂȘtre de l’esprit, quels sont vos secrets ?

Ferdaous: J’écoute de la musique. Pas la mienne ! (Rires) J’aime tout ! Rock, Gospel, Oum Keltoum, c’est parfait pour Ă©vacuer les tensions ! Le Yoga m’apaise, la PriĂšre me transporte.

Sarah: Quelle place possĂšde la mode dans votre vie ?

Ferdaous: Le plus important est de se sentir Ă  l’aise. Je suis les tendances sans y ĂȘtre accro. Je choisis des vĂȘtements qui me reprĂ©sentent. J’aime les matiĂšres nobles et naturelles, les couleurs neutres.

Sarah: Comment dĂ©cririez-vous votre style vestimentaire ?

Ferdaous: Mon credo « Less is more ». Je suis plutĂŽt casual et priorise les vĂȘtements Ă©co responsables.

Sarah: Qu’avez-vous prĂ©vu pour dire Adieu Ă  2016 ?

Ferdaous: L’annĂ©e 2016 sera Ă  jamais gravĂ©e dans mon esprit. Riche en crĂ©ations, riche en Ă©motions, de belles rencontres et une immense reconnaissance.

Sarah: Quelles sont vos rĂ©solutions pour 2017 ?

Ferdaous: Je ne prends jamais de rĂ©solutions. J’ai des principes de vie, d’hygiĂšne que je reconduis naturellement. Je peux commettre des erreurs, mais je continue d’avancer sur le plan humain et au niveau artistique. Il faut rester attachĂ© Ă  ses propres valeurs, apprĂ©cier ce que l’on a, chercher Ă  s’amĂ©liorer encore car rien n’est totalement acquis.

Sarah: Avez-vous de nouveaux projets ?

Ferdaous: Je prĂ©vois la sortie d’un album en 2017. Il s’intitule « Marahile » (Ă©tapes). J’ai pris la dĂ©cision de le dĂ©voiler, chanson aprĂšs chanson, comme pour Ă©grener une Ă  une chaque sĂ©quence de la vie. Je lĂšve ainsi subtilement le voile sur chaque cycle. Chaque morceau a sa couleur avec des sonoritĂ©s mĂȘlant Ă  la fois le traditionnel, le moderne, le jazz, la bossa nova. Il faut oser pousser son art sur des registres jusque lĂ  inexploitĂ©s. 

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