Les clichĂ©s avaient outrĂ© la famille royale et certains mĂ©dias britanniques: six ans aprĂšs la publication de photos de Kate Middleton « topless », la justice française a confirmĂ© mercredi la condamnation de deux dirigeants du magazine people Closer Ă une mĂȘme amende maximale de 45.000 euros.
La cour d’appel de Versailles, prĂšs de Paris, a considĂ©rĂ© que la sanction infligĂ©e en premiĂšre instance Ă©tait « juste et proportionnĂ©e Ă la gravitĂ© des faits »: la diffusion, le 14 septembre 2012, d’une sĂ©rie de clichĂ©s de la duchesse de Cambridge au bord d’une piscine privĂ©e, la poitrine dĂ©nudĂ©e.
La directrice de rĂ©daction Laurence Pieau et le directeur de publication Ernesto Mauri, qui avaient fait appel, ont Ă©tĂ© dĂ©boutĂ©s et sont donc condamnĂ©s Ă l’amende maximale prĂ©vue par la loi française pour « complicité » ou « divulgation d’un document obtenu par une atteinte Ă l’intimitĂ© de la vie privĂ©e ».
Deux paparazzi, Cyril Moreau et Dominique Jacovides, qui ont toujours niĂ© avoir capturĂ© l’image des Ă©poux ce jour-lĂ , n’ont pas eu non plus gain de cause en appel: leurs peines de 10.000 euros d’amende, dont 5.000 avec sursis, ont Ă©tĂ© confirmĂ©es.
En outre, ces quatre protagonistes devront, solidairement, verser la somme de 100.000 euros en dommages et intĂ©rĂȘts au couple princier.
Le numĂ©ro incriminĂ© de l’hebdomadaire people avait fait frĂ©mir Outre-Manche: le couple y apparaissait alangui au soleil au bord de la piscine du chĂąteau d’Autet, un luxueux domaine privĂ© du sud de la France, Kate Middleton ne portant qu’un bas de maillot de bain.
« Grotesque », « injustifiable » atteinte Ă la vie privĂ©e, avaient dĂ©noncĂ© les services du prince, alors que les tabloĂŻds anglais refusaient de reproduire les clichĂ©s. En urgence, le couple avait obtenu de la justice française l’interdiction de toute nouvelle diffusion des images avant de saisir la justice française au fond.