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Tampons et serviettes: Ă  quand la fin des substances toxiques?

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Malgré les recommandations officielles, des résidus de substances chimiques indésirables sont toujours présents dans les protections intimes féminines (tampons et serviettes périodiques), déplore jeudi le magazine 60 millions de consommateurs.
« Principal enseignement des nouvelles analyses: les contaminations par des résidus de molécules à risque persistent« , écrit le magazine dans son numéro de mars, qui relÚve essentiellement la présence de résidus de glyphosate, un herbicide controversé, et de phtalates.
Le syndicat des fabricants, Group’hygiĂšne, a rĂ©agi en soulignant que « les rares substances dĂ©tectĂ©es (…) le sont Ă  l’Ă©tat de traces, Ă  un niveau largement infĂ©rieur aux seuils sanitaires ». « Le niveau peut ĂȘtre si faible qu’il Ă©quivaut Ă  un carrĂ© de sucre dans 2.000 piscines olympiques« , a ajoutĂ© le syndicat dans un communiquĂ©. « La prĂ©sence rĂ©currente du glyphosate ou d’un de ses dĂ©rivĂ©s dans des produits de grandes marques (…) interpelle de nouveau« . Cela concerne Ă©galement des marques labellisĂ©es bio.

« Autre rĂ©sultat remarquable: la prĂ©sence de phtalates que nous n’avions pas dĂ©tectĂ©s auparavant », poursuit l’enquĂȘte en citant une substance appelĂ©e DEHP.
La parution de l’enquĂȘte de 60 Millions de consommateurs, trois ans aprĂšs un premier volet qui avait fait grand bruit en 2016, suit de quelques mois un rapport de l’agence de sĂ©curitĂ© sanitaire Anses. Ce dernier avait relevĂ© la prĂ©sence de substances chimiques « en trĂšs faible concentration » dans les protections fĂ©minines, mais avait soulignĂ© que cela ne prĂ©sentait pas de risque pour les utilisatrices.
Pour autant, l’Anses avait recommandĂ© par prĂ©caution aux fabricants « d’amĂ©liorer la qualitĂ© de ces produits afin d’Ă©liminer ou de rĂ©duire au maximum la prĂ©sence des substances chimiques ».
60 Millions de consommateurs dĂ©plore qu' »encore trop de marques restent floues sur les ingrĂ©dients utilisĂ©s dans leurs protections pĂ©riodiques« , en l’absence de rĂ©glementation contraignante. « Les marques mises en cause ne sont pas forcĂ©ment les mĂȘmes mais le constat demeure. Les jeunes filles et les femmes qui portent des protections pĂ©riodiques Ă  usage unique peuvent ĂȘtre au contact de rĂ©sidus pour le moins indĂ©sirables de maniĂšre chronique« , conclut le magazine.

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