Discours, propagande, vidéos, internet…les recruteurs de la haine utilisent de nombreux outils pour embrigader les jeunes. Comment les protéger? Comment les mettre en garde? Quels instruments doit-on leur donner pour résister à la haine, au rejet de l’autre, à la violence et au passage à l’acte? Tel est le sujet d’actualité du prochain Café Politis qui sera traité jeudi 24 mars à l’ESCA.
Combattre la radicalisation des esprits
Aujourd’hui de nombreux spécialistes s’accordent à dire que la radicalisation des esprits se fait le plus souvent via internet. Mais c’est aussi »sur le terrain » que l’embrigadement peut se produire. Le danger est là et le travail des services de sécurité a besoin d’une prise de conscience collective: parents, enseignants, élus, responsables politiques, militants associatifs, acteurs socio-culturels, journalistes, intellectuels, jeunes… nous sommes tous sont concernés par ce fléau car les recruteurs de la mort trouvent toutes les failles qui traversent notre société pour s’y infiltrer. Aujourd’hui, plus que jamais, nous ne pouvons laisser nos jeunes face au vide, nous ne pouvons laisser le terrain libre à ceux qui savent leur parler, leur promettre, leur mentir, leur faire miroiter des chimères…
Trouver des solutions
Comment, donc protéger ces jeunes, ne pas les laisser face au vide, ne pas laisser le terrain libre à ceux qui savent leur parler, leur promettre, leur mentir, leur faire miroiter des chimères…Comment les entourer d’une »ceinture de sécurité » face au mal et au danger ? Tel est le sujet que le Café Politis abordera en présence de Driss El Yazami , président du CNDH, Souad El Khammel, présidente de l’association Marocaine des victimes du terrorisme, Sanaa El Aji, écrivaine, journaliste, Driss Jaydane, philosophe et le Commissaire Marouane Semmami, spécialiste de la violence sur le web ( attente de confirmation)
