Un patron de presse marocain poursuivi pour traite d’êtres humains, viols, proxénétisme…

Les choses se compliquent pour Taoufik Bouachrine qui vient de comparaître, ce lundi, devant le procureur général près la Cour d’appel de Casablanca. Ce dernier a dans l’après-midi décidé de renvoyer Bouachrine, toujours maintenu en état d’arrestation, devant la Chambre criminelle, indique un communiqué du parquet.

 

 

Toujours selon le communiqué, les chefs d’inculpations qui pèsent sur le directeur de publication d’Akhbar Al Yaoum sont très lourdes. Le journaliste sera jugé pour, entre autres, «traite d’êtres humains», «abus de pouvoir» et «abus de faiblesse» dans le but «d’exploiter et de faire chanter» ses victimes. Bouachrine est également poursuivi pour «viols», «tentative de viols», «viols avec violence», «agressions sexuelles» et «proxénétisme».

 

 

Le parquet ajoute que l’ensemble de ces délits aurait été commis contre huit victimes. Ces dernières auraient été filmées et les enquêteurs auraient réussi à mettre la main sur pas moins de 50 enregistrements vidéo.

 

 

Taoufik Bouachrine comparaîtra le 8 mars devant la Chambre criminelle, indique le communiqué.