Quels réseaux sociaux ont le plus d’impact sur l’estime de soi des ados ?

Les adolescents estiment qu’Instagram est le pire réseau social, notamment pour l’image de soi, selon une récente étude. YouTube est en revanche perçu comme

7 jeunes sur 10 victimes de cyber-harcèlement

Alors qu’ils sont utilisés par 91% des 16-24 ans, les réseaux sociaux ont un impact négatif sur leur sommeil et leur santé mentale. En effet, un adolescent sur deux considère qu’Instagram et Facebook augmentent l’anxiété.

 

 

 

D’ailleurs, les scientifiques soulignent que l’anxiété et la dépression ont augmenté de 70% chez les jeunes en 25 ans sans toutefois établir de lien de causalité entre les deux phénomènes. Par ailleurs, près de 70% des participants disent avoir été victimes de cyber-harcèlement avec des commentaires négatifs sur leurs publications ou des messages privés menaçants.

 

 

 

Et c’est sur Facebook que les jeunes ont deux fois plus de risques d’être intimidés. Les conséquences sont préoccupantes : faibles résultats scolaires, dépressions, automutilation, solitude, troubles du sommeil…

 

 

 

Ce n’est pas tout. Les réseaux sociaux exacerbent également les troubles de l’image corporelle chez les enfants et les jeunes. Et ce sont à nouveau Instagram et Facebook qui sont les pires pour l’image de soi, notamment chez les jeunes filles. Ils sont en effet 7 adolescents sur 10 à reconnaître qu’Instagram les fait se sentir mal dans leur peau.

 

 

 

Pas étonnant vu les nombreuses photos retouchées qui y sont chaque jour publiées. Le problème est que ces réseaux sociaux sont plus addictifs que le tabac et l’alcool, selon la majorité des jeunes.

 

 

Mais tous les réseaux sociaux n’ont pas que des côtés négatifs. Même s’il favorise les troubles du sommeil, YouTube est en effet perçu comme plutôt positif de par sa communauté, son empathie et son soutien.

 

 

 

Identifier les photos retouchées

Suite à cette étude, la Royal Society recommande aux géants du web de développer des algorithmes afin de repérer et signaler les comportements à risque, mais aussi d’identifier les photos retouchées.

 

Les entreprises de médias sociaux devraient par ailleurs avertir leurs utilisateurs lorsqu’ils utilisent trop ces applications. Elle estime enfin nécessaire de familiariser les enfants à une utilisation saine des réseaux sociaux pour combattre les abus.