Elle rappe pour défendre son droit de porter le hijab

Mona Haydar est musulmane et fière de l’être. Cette américaine d’origine syrienne « continue à nouer son hijab » et le dit en rappant.

 

Cette jeune femme s’est fait connaitre en 2015 suite aux attentats de Paris en novembre 2015 qui ont causé la mort de centaines de personnes. Elle proposait accompagnée de son mari des donuts, du café et des fleurs et laissait les passants lui poser des questions sur l’Islam. Cette initiative intitulée « Ask a muslim » (demandez à un musulman), avait pour but de faire comprendre aux américains qu’entre terrorisme et islam il y a une grande différence.

 

 

Mona Haydar tient un site web, celle qui se décrit comme étant poète, enseignante, performeuse et activiste entre autres, s’est improvisée rappeuse à l’occasion de la première journée de la femme musulmane aux Etats-Unis, le 27 mars 2017. Cette journée est dédiée aux musulmans pour lutter contre les amalgames et l’islamophobie.

 

 

Son clip de « hijabis » diffusé sur Youtube le 27 mars, a déjà été visionné plus de 40 000 fois.

 

Les paroles de la chanson sont en anglais, en voici la traduction du premier couplet et du refrain :

Couplet 1 :

A quoi ressemblent tes cheveux

Je parie que tes cheveux sont beaux

Ca ne te fait pas transpirer ?

Ce n’est pas trop serré ?

Yo comment sont tes cheveux

Je parie que tes cheveux sont beaux

Quelle est la longueur de tes cheveux

Tu as besoin de trouver une vie

Tu ne vois que l’oriental

Tu travailles régulièrement cette dentition

Tu sors par les lèvres

Et fais courir ta langue comme sur un tapis

Ce ne sont pas tes vacances exotiques

Je suis fatiguée par ta fascination

J’ai besoin de Paypal Paypal Paypal

Si tu veux étudier

Refrain

Tout autour du monde

Aimez les femmes de tous horizons

Soyez si libérés

Tout autour du monde

Aimez les femmes de tous horizons

Le pouvoir est profond

Donc même si tu le détestes

Je continue à nouer mon hijab, nouer mon hijab x2

Continuez à swagger mes porteuses de voile

Swagg-swagger mes porteuses de voile.