L’entrepreneuse Selma El Antari lauréate du programme 2020 « WIA 54 »

La jeune entrepreneure marocaine, originaire d’Essaouira, Selma El Antari, figure parmi les lauréates de l’édition 2020 du programme “WIA 54”, une initiative lancée par “Women In Africa”, avec pour vocation d’encourager l’entrepreneuriat féminin en Afrique.

La jeune entrepreneure marocaine, originaire d’Essaouira, Selma El Antari, figure parmi les lauréates de l’édition 2020 du programme “WIA 54”. Une initiative lancée par “Women In Africa” qui a pour vocation d’encourager l’entrepreneuriat féminin en Afrique.

Lancé en 2017, le « WIA 54 » est devenu l’un des programmes panafricain incontournables qui vise à soutenir et promouvoir l’entrepreneuriat féminin à travers le continent. Chaque année, ce programme, financé par la fondation « WIA Philantropy », récompense une femme chef d’entreprise à haut potentiel dans chacun des 54 pays africain.

Âgée de 28 ans et diplômée de l’ESCP Europe-Paris, Selma El Antari s’est distinguée dans la catégorie « Agriculture et agroalimentaire », l’un des huit secteurs d’activité retenus par ledit programme eu égard aux grands enjeux identifiés par la Banque Mondiale pour l’Afrique de demain à savoir : Education, Santé, Agriculture et agro-alimentaire, Fintech, Digital et Technologie, Climat et Développement Durable, Industries créatives et Industries de la beauté.

C’est son rôle à la tête de l’entreprise « Terre Brune », la marque commerciale de la Coopérative Beni Antar, spécialisée dans la transformation de l’huile d’argan où travaillent de nombreuses femmes rurales, qui lui a valu cette distinction.

« C’est une immense joie et un grand honneur pour moi de faire partie de la sélection finale pour le programme Women In Africa (WIA 54) de 2020, et surtout de pouvoir représenter ma Chère Patrie, le Maroc, et la ville d’Essaouira », s’est réjouie Selma El Antari dans une déclaration à la MAP.

Par ailleurs, huit prix « Révélation » et un « Gold Award » seront également annoncés en septembre prochain, avec le dévoilement des noms des récipiendaires, selon les initiateurs de « WIA 54 ».