Pourquoi faut-il aller voir Masood, Said et Saadan au cinéma?

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Le réalisateur marocain Brahim Chkiri présente en ce début d’année son nouveau long-métrage Masood, Said et Saadan. Produite par Chaoui Production, elle sera disponible en salles nationales à partir du 30 janvier prochain

Après l’immense succès qu’a connu Road to Kabul en 2012, Ila Al Abad en 2011 et Greed une année avant, Brahim Chkiri présente une comédie d’action avec encore plus d’énergie et de dérision. En tête d’affiche: Aziz Dadas, Kalila Bounaylat, Mohamed Khayari, Omar Lotfi et Bachir Ouakine. Durant près de 140 minutes, le réalisateur allie avec brio aventures et intrigues hilarantes dans la pure tradition d’un road movie.

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L’histoire commence avec Masood qui quitte la prison après plus de 15 ans d’incarcération. Il part à la recherche de son passé, mais n’y trouve que des ruines.

Il revient au bar qu’il avait l’habitude de fréquenter, et où il retrouve son amie la barmaid. Cette dernière lui confie la mission de partir à la recherche de sa fille, Saida, abandonnée il y a plus de 25 ans chez une cousine à Dakhla.

On découvre Saida, danseuse dans un cabaret de la ville. Les circonstances font qu’elle se retrouve en possession d’une clé de coffre-fort rempli d’argent, appartenant à un groupe de mafieux. Elle tombe nez à nez avec Masood qu’elle entraîne avec elle.

Pire encore, la clé est avalée par un singe (Saadan), qui rejoint ainsi Saida et Masood. Le trio se retrouve pourchassé de partout !

«Mettre des citoyens marocains ordinaires dans des situations et un environnement extraordinaires, et découvrir ce qui pourrait leur arriver !» Telle est le credo du réalisateur pour nous embarquer dans un véritable périple, ponctué d’aventures et de situations aussi loufoques qu’improbables.

Avec la même équipe du mémorable Road to Kabul, Masood, Said et Saadan a été tourné entre Dakhla et Marrakech et propose un excellent moment de cinéma pour le grand public, avec gags, autodérision, décors originaux et personnages attachants.