L’argent fait le bonheur, copinez avec lui !

 

Puisez chaque mois dans votre boite à outils coaching de quoi explorer vos options, optimiser votre potentiel et vous réaliser, avec Tina Zschiegner, Stratégiste comportementale.

 

L’argent a plusieurs dimensions. Ce n’est pas juste un outil, c’est une énergie et peut-être même l’une des plus fortes aujourd’hui. En tant que moyen d’échange, on peut en posséder abondamment, de manière suffisante ou insuffisante. D’un point de vue sociétal, il peut aussi bien engendrer des inégalités qu’en résorber (accéder à une aisance financière a le pouvoir de faire oublier certains manques). Psychologiquement il occupe une place dans l’esprit, associé à un univers constitué de souvenirs, d’apprentissages, de croyances et de limites. Il est primordial et enrichissant de démêler ces aspects.

 

En quel sens l’argent fait-il le bonheur ?

 

On entend souvent dire que « l’argent ne fait pas le bonheur », seulement on omet une chose : s’il ne constitue pas le bonheur en soi, il contribue grandement à notre épanouissement personnel. Grâce à lui, nous avons la possibilité de profiter de la vie, d’étudier, de nous soigner ou d’offrir à nos proches ce dont ils rêvent. Autant d’éléments qui ont le pouvoir de déclencher la sécrétion d’endorphines et de dopamines.   Donc la prochaine fois que de « bonnes âmes » vous répèteront cet adage, il sera sage de conserver une certaine dose de scepticisme. Oui, l’argent ne fait pas le bonheur absolu, mais de petites et de grandes joies, certainement !

 

 Qu’est-ce qui influence notre relation à l’argent ?

 

Nous sommes contraints d’entretenir une relation avec l’argent, tous autant que nous sommes. Voilà bien un partenaire dont on ne peut jamais se séparer ! Sans l’ériger en idole, il est préférable d’en faire un ami et de vivre en harmonie avec lui. Comment ? En adoptant des habitudes utiles : ne pas le mépriser, reconnaître les possibilités qu’il offre, ne pas exprimer de critiques à son encontre (ou du moins en modérer le ton), en prendre soin et lui accorder le respect nécessaire. Nous remémorer les expériences vécues par nos parents, grands-parents, oncles et tantes peut s’avérer bénéfique pour comprendre notre propre identité et bonifier cette relation. Quel était leur rapport à l’argent ? Éprouvaient-ils des difficultés financières ? Se débrouillaient-ils ou étaient-ils performants ? Étaient-ils économes ou dépensiers, radins ou généreux ? Réfléchir aux messages que nous avons reçus est une manière de retrouver une part de notre liberté d’être.

 

Quelle est l’attitude (saine) à avoir avec l’argent ?

 

Déjà, le voir tel qu’il est. L’argent, à l’instar de n’importe quel ami, ne possède pas que des qualités. En réalité, il présente deux défauts majeurs. D’une part, il agit comme un puissant catalyseur d’insécurités, d’autre part, il est perçu à tort comme une potion magique pouvant résoudre tous les problèmes possibles. Lorsque l’on ressent de l’inquiétude, l’argent vient immédiatement à l’esprit. De même, en période d’ennuis, on se dit souvent : « Ah, si seulement j’avais de l’argent, je pourrais voyager, acheter ceci ou cela… ». Mais contrairement à ce que l’on croit, l’argent ne peut pas véritablement apaiser nos anxiétés. Il est essentiel de chercher la sécurité en nous-mêmes et de cesser d’espérer qu’il puisse soulager nos inquiétudes. Parler et se faire accompagner sont des démarches importantes, surtout dans les moments difficiles ou si l’éducation financière a été insuffisante. Il est inutile de ressentir du remord en cas de gestion défaillante ou de revenus limités. Lorsque les choses ne vont pas bien, les trois premières étapes consistent à se libérer de la culpabilité, à oser en parler et à solliciter l’aide de professionnels (Coachs en développement personnel ou financiers).

 

 

Tina Zschiegner

Stratégiste comportementale

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