Maryam Touzani: « La Saint-Valentin? Pas pour moi ! »

La Saint-Valentin, c’est l’occasion parfaite pour témoigner de son affection à sa moitié, de lui rappeler qu’on l’aime pour entretenir la flamme. Mais tout le monde n’est pas fan de ce célèbre 14 février… Pour Maryam Touzani, le côté commercial de la fête l’exaspère. Cela ne l’empêche pourtant pas de vivre des moments romantiques avec son mari Nabil Ayouch. Comment la réalisatrice Marocaine vit sa relation d’amour? Qu’en est-il de sa vie de maman et quel est son secret du bonheur en couple? Maryam nous dit tout. 

La Saint-Valentin, c’est l’occasion parfaite pour témoigner de son affection à sa moitié et lui rappeler qu’on l’aime. Mais tout le monde n’est pas fan de ce célèbre 14 février… Pour Maryam Touzani, le côté commercial de la fête l’exaspère. Cela ne l’empêche pourtant pas de vivre des moments romantiques avec son mari Nabil Ayouch. Comment la réalisatrice Marocaine vit sa relation d’amour? Qu’en est-il de sa vie de maman et quel est son secret du bonheur en couple? Maryam nous dit tout. 

 

Avec Nabil Ayouch, vous donnez l’image d’un couple heureux. Comment faites-vous pour maintenir la flamme ?

On ne se pose pas la question, en réalité… On s’aime et on se respecte d’un amour véritable et sain, parce qu’il y a beaucoup de façons d’aimer.

C’est donc cela le secret du bonheur en amour ?

Je ne détiens pas de secret, mais je sais que l’amour doit être protégé de toutes ces choses qui viennent s’immiscer, nous voler des moments véritables avec les êtres qu’on aime. Chez nous par exemple, le smartphone n’a pas sa place… Il reste à l’entrée et sur silencieux. Lorsqu’on est’ensemble, on l’est vraiment. On est présents l’un pour l’autre et rien n’existe autour.

Aujourd’hui, beaucoup de couples sont physiquement présents et mentalement absents.

Travailler avec son mari peut-il être une source de conflit au sein du couple ?

La première fois que nous avons travaillé ensemble, c’était sur l’écriture de « Much loved ». Nous ne savions pas trop comment les choses allaient se dérouler mais on ne s’est pas posés de questions…

Cela s’est passé très naturellement. Lorsque Nabil a commencé à écrire « Razzia », il m’envoyait des textes et me demandait mon avis, je lui répondais et c’est comme cela que nous nous sommes retrouvés à écrire une nouvelle fois à quatre mains. J’étais également à ses côtés sur les plateaux de tournage et j’ai énormément appris de lui. Il nous arrivait parfois de passer des journées de 14h ensemble et lorsque nous rentrions le soir, nous n’avions qu’une seule envie : nous retrouver à nouveau. Et c’est une chance.

Aujourd’hui vous êtes maman d’un petit garçon qui a 2 ans et demi. Qu’est-ce que la maternité a changé dans votre vie ?

Elle a tout changé dans ma vie. C’est extraordinaire. C’est tellement d’amour, de bonheur, de sacrifices parfois… Je pourrais passer des heures à regarder mon fils. J’avais de l’amour pour lui avant même qu’il naisse.

C’est bientôt la Saint-Valentin… Avez-vous prévu un dîner aux chandelles ?

Non, merci ! (rires). Je ne crois pas à la Saint-Valentin, ce côté purement commercial de la chose m’exaspère… On fait de l’amour, ou de son expression, une marchandise qu’on nous impose. Je ne peux pas adhérer à ça…

Qu’est-ce qui vous fait craquer alors ?

Une déclaration d’amour au réveil, un « Je t’aime » inattendu, un regard qui faire fondre, un geste tendre… Des petites choses qui peuvent sembler anodines mais qui sont les plus précieuses.