Nouvelle consécration pour « Sofia » de Meryem Ben M’barek à Angoulême

Le 19 mai dernier, à Cannes, la réalisatrice Meryem Benm’Barek remportait le titre de meilleur scénario dans la catégorie « Un certain regard » pour son film Sofia. Hier, la réalisatrice de 34 ans signe une deuxième consécration en remportant le prix le Valois du scénario du Festival du Film Francophone d’Angoulême. 

Le 19 mai dernier, à Cannes, la réalisatrice Meryem Benm’Barek remportait le titre de meilleur scénario dans la catégorie « Un certain regard » pour son film Sofia. Hier, la réalisatrice de 34 ans signe une deuxième consécration en remportant le prix le Valois du scénario du Festival du Film Francophone d’Angoulême. 

« Sofia » raconte l’histoire d’une Casablancaise de 20 ans qui fait un déni de grossesse et qui part, avec l’aide sa cousine Lena, à la recherche du père de son bébé afin d’éviter que l’hôpital n’alerte les autorités. L’enfant ayant été conçu hors-mariage, l’établissement a donné 24h à la jeune maman pour fournir les documents du père du nouveau-né. Un film haletant qui démarre comme un thriller social avant de basculer vers une étude sociologique qui fait état de problèmes profonds qui enlisent la société marocaine dans une large fracture sociale.

Le Valois de diamant, la plus haute distinction du FFF, a été remporté par le film « Shéhérazade », premier long métrage du réalisateur français Jean-Bernard Marlin.

Tourné dans les quartiers populaires de Marseille, ce film, qui raconte une rencontre inattendue entre Zachary et Shéhérazade, a remporté également le Prix des étudiants francophones, ainsi que celui de la musique de film.

Autres récompenses décernées, le Prix du public est revenu au film français « L’amour flou » de Romane Bohringer et Philippe Rebbot et celui du Jury, à « Tout ce qu’il me reste de la révolution » de Judith Davis (France).

Créé par les producteurs Marie-France Brière et Dominique Besnehard, le FFA défend un cinéma populaire et subtil et met à l’honneur la francophonie et les films francophones d’aujourd’hui, ceux du passé mais aussi les talents de demain.