Vidéo. Faouzia, nouvelle icône marocaine de la pop

Une voix puissante, des chansons pop au rythme entraînant et des paroles inspirantes, à seulement 19 ans, Faouzia a tout d’une grande. Rencontre avec une jeune chanteuse dont la carrière semble toute tracée.

Une voix puissante, des chansons pop au rythme entraînant et des paroles inspirantes, à seulement 19 ans, Faouzia a tout d’une grande. Rencontre avec une jeune chanteuse dont la carrière semble toute tracée.

Née à Casablanca, Faouzia Ouihya a grandi dans la province du Manitoba au Canada. Très vite, la petite fille se prend de passion pour la musique. À 5 ans, elle écrit déjà ses premières chansons.

De nombreuses récompenses qui ont permis à la jeune artiste de se faire remarquer et de signer avec l’agence artistique américaine Paradigm Talent qui représente  Coldplay, Ed Sheeran ou encore Sia pour ne citer qu’eux. Un bonheur n’arrivant jamais seul, Faouzia a également eu l’occasion de collaborer avec David Guetta sur le titre «Battle». Rien ne semble pouvoir arrêter la Maroco-canadienne, à la fois auteure compositrice interprète, qui ne cesse de sortir hit après hit. Mais malgré son succès, la jeune femme garde la tête sur les épaules et n’en oublie pas pour autant ses études. En parallèle de la musique, elle étudie en effet dans une école d’ingénieurs vue de se spécialiser en informatique.

Avez-vous l’impression de vivre votre rêve américain ? Vous attendiez-vous à un tel succès ?
Je dirai que je suis simplement en train de vivre mon rêve qui n’est autre que ma musique soit écoutée et appréciée par toutes les catégories d’âge. Je savais que mon amour et ma passion pour la musique arriveraient à toucher le cœur des gens et ça, je pense que c’est mon plus grand succès.

Vos tubes «You Don’t Even Know Me» et plus récemment «Tears of Gold» tournent en boucle sur les radios marocaines. Quelles sont les histoires de ces chansons ? Les avez vous composées ?
Oui, j’ai écrit ces deux chansons. «You Don’t Even Know Me» parle surtout des gens qui racontent des histoires et lancent des rumeurs sur une personne sans la connaitre vraiment. «Tears of Gold», quant à elle, est un écho à ces gens qui abusent de la confiance et de la naïveté de certaines personnes, au point de les faire changer. «Vendre la confiance pour quelques sous».

Votre collaboration avec David Guetta a-t-elle été une bonne expérience ?
Ça a été une expérience inoubliable et passionnante. C’était un honneur pour moi de collaborer avec un tel artiste qui m’a fait connaitre à son public. Et le fait d’être sur le même album que certains artistes que j’adore tels que Sia m’a ouvert un nouvel horizon.

Quel est votre lien avec le Maroc aujourd’hui ?
Le Maroc est mon pays natal, ce sont mes racines, ma famille. C’est aussi mon identité. Malgré le fait que j’ai toujours vécu au Canada depuis mon plus jeune âge, la culture marocaine et l’art marocain ont toujours été présents dans mon milieu familial, qu’il s’agisse du traditionnel sofa du salon ou les saveurs et odeurs de la cuisine marocaine.

Quelle est, selon vous, la recette du succès ?
La persévérance et la passion, et surtout, croire en soi et ne jamais penser que le but est atteint.

L’intégralité de l’interview est à découvrir dans N° 137 de Plurielle, disponible dans les points de distribution habituels.