Instagram vs réalité : il ne faut pas croire tout ce que l’on voit !

Silhouette parfaite, peau zéro défaut, mode de vie équilibré… les photos partagées par les influenceuses et célébrités ont de quoi nous filer des complexes ! Pourtant, le corps parfait n’existe pas et bien souvent, tout est question de pose, d’éclairage ou encore d’angle de prise de vue.

Silhouette parfaite, peau zéro défaut, mode de vie équilibré… les photos partagées par les influenceuses et célébrités ont de quoi nous filer des complexes ! Pourtant, le corps parfait n’existe pas et bien souvent, tout est question de pose, d’éclairage ou encore d’angle de prise de vue. 

 

Un ventre plat, un fessier bombé, des lèvres pulpeuses et une forte poitrine, à l’ère du body positive, les diktats liés au « corps idéal » ont encore la dent dure. Bien que certains magazines féminins et grands groupes tentent de mettre en avant des mannequins de différentes tailles et retouchent de moins en moins leurs photos, sur Instagram, là où le paraître prime, la réalité est toute autre. Lorsque l’on scrolle notre fil d’actualité, combien de photos de filles élancées, à la plastique de rêve et au mode de vie impeccable, posant dans un cadre paradisiaque, s’offrent à nous ? Même si on envie autant que l’on déteste ces influenceuses qui semblent mener la vie de palace, on ne peut s’empêcher de les suivre et de s’identifier à elles. Résultat ? On se crée des complexes pour un petit ventre trop proéminent, des fesses trop plates ou des lèvres trop fines. Et cela peut rapidement tourner à l’obsession, notamment auprès des plus jeunes (14-24 ans), très friands de ce genre de contenu.

 

Notre santé mentale en jeu

De nombreuses études et sondages ont en effet démontré que les réseaux sociaux les plus utilisés dans le monde à savoir Instagram en tête, Facebook, Snapchat et TikTok nuisent gravement à la santé mentale des jeunes. Ces différentes plateformes engendrent chez beaucoup un sentiment d’infériorité, de malaise voire d’anxiété impactant de ce fait notre bien-être mental et l’estime de soi. De nombreux adolescents se fixent alors de plus en plus tôt un certain « idéal » à atteindre et tentent d’y arriver par tous les moyens quitte à s’aider de substances controversées (gélules pour maigrir, protéines…) ou à recourir à la chirurgie esthétique à outrance. Un comportement dangereux qui peut s’avérer destructeur en poussant certains jeunes à tomber dans l’anorexie et/ou dans la dépression.

 

Le corps parfait n’existe pas

Pour lutter contre ce fléau, de plus en plus d’instagrammeuses osent s’afficher au naturel, sans maquillage, sans filtre embellisseur et sans contracter les abdominaux, expliquant qu’il est très facile de faire croire que son corps est parfait si l’on veille à adopter la bonne pause, le bon éclairage et le bon angle de prise de vue. Parmi elles, de nombreuses fitness girl, les mêmes qui nous délivrent leurs conseils pour muscler et afficher une silhouette zéro défaut. Et voir que ces férues de sport affichent un petit ventre après avoir mangé ou des bourrelets une fois assises et complètement relâchées, forcément, ça fait du bien au moral.

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L’amour de soi avant tout

Quel que soit le profil de ces influenceuses, toutes souhaitent faire passer le même message : sur Instagram, nous souhaitons tous s’afficher sous notre meilleur jour, nous faisons alors attention à la manière dont nous posons et à l’image que nous renvoyons avant de poster une photo, quitte à la photoshoper. Mais ceci ne reflète pas la réalité. Nous avons toutes des complexes que l’on tente de cacher mais ces derniers ne devraient pas nous empêcher d’avoir confiance en nous et de profiter de la vie. Nous avons toutes un peu de cellulite, des petits bourrelets, le ventre qui gonfle suite à de la rétention d’eau ou à l’approche de nos menstruations et on ne devrait pas se sentir mal par rapport à ça. L’important est de se sentir bien dans son corps et d’arrêter de se soucier de ce que pensent les autres. Notre différence est notre force ! Un discours qui s’inscrit parfaitement dans le mouvement actuel du « body positive » et du girl power. Et forcément, ça nous parle !

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