Le procès de l’imam violeur de sept mineures débute aujourd’hui

Ce mardi 22 janvier, la Cour d’appel de Marrakech devrait statuer sur l’affaire de l’imam accusé de viols sur sept mineures dans une mosquée à Setti Fatma.

Ce mardi 22 janvier, la Cour d’appel de Marrakech devrait statuer sur l’affaire de l’imam accusé de viols sur sept mineures dans une mosquée à Setti Fatma.

Le tribunal avait entendu, lors du procès de mardi dernier, les sept victimes de l’imam qui ont toutes affirmé avoir été violées par ce dernier. L’imam profitait de ses séances de cours dédiés à l’apprentissage coranique pour les obliger à avoir des rapports sexuels avec lui. Selon le quotidien Al Akhbar, l’une de ces mineures a révélé que l’imam a eu des rapports sexuels avec elles durant sept ans avant de la déflorer, puis de la menacer si elle prévenait ses parents. L’imam était par ailleurs hébergé par le père de cette dernière lorsqu’il venait s’installer au douar de Setti Fatma.

Pour rappel, l’affaire a éclaté en mai dernier, lorsqu’une mineure âgée de 16 ans s’est enfuie du village de Setti Fatma après qu’on l’ait demandée en mariage. Sa famille l’a retrouvée quelques jours après à la gare routière de Ouled Ziane à Casablanca. C’est alors qu’elle a avoué la véritable raison de sa fugue, à savoir les viols répétés de l’imam. La famille a par la suite porté plainte auprès de la gendarmerie royale de Marrakech et une enquête a été ouverte. Celle-ci révélera que l’imam a violé six autres mineures, ayant entre 8 et 16 ans.

Selon Al Akhbar, l’imam est âgé de 40 ans, est marié et père de deux enfants. En plus de sa fonction d’Imam, le mis en cause donnait des prêches et des cours d’apprentissage du coran et d’instruction islamique aux enfants. La même source précise qu’il avait pour habitude de demander aux filles de nettoyer la mosquée et chargeait à chaque fois l’une d’elles de nettoyer sa chambre afin de l’isoler et de l’agresser sexuellement.