La fondatrice de la marque Roxy, Jill Dodd, ancienne « fille de joie » d’un Saoudien (PHOTOS)

Jill Dodd, fondatrice de la marque de surf pour femmes Roxy, a avoué avoir entretenu une relation « interdite » avec un riche saoudien alors que celui-ci était marié.

 

 

Invitée dans l’émission 60 Minutes sur la chaîne australienne Channel 9 dimanche 22 octobre, l’ancienne mannequin qui a notamment fait la couverture de Vogue a levé le voile sur une période de sa vie assez sulfureuse.

 

C’est à 21 ans qu’elle rencontre le millionnaire saoudien Adnan Khashoggi, dealer d’armes, de 30 ans son aîné. « Je l’ai rencontré à une fête sur la Côte d’Azur. Je ne savais pas tout de suite qui c’était, je l’ai appris après avoir dansé un slow avec lui. Il a ensuite écrit en rouge « Je t’aime » sur mon bras avec son doigt. J’ai mis une minute à réaliser que c’était du sang. Je ne sais pas si c’était accidentel ou non, mais il s’est coupé avec un morceau de verre ». Pour la jeune femme de 21 ans, un peu naïve, cette marque d’attention la fera tomber amoureuse…

 

 

 

 

 

C’est ainsi que leur histoire commença. Seulement, Jill Dodd apprendra qu’Adnan Khashoggi était déjà marié mais que selon la loi saoudienne, il avait droit à 11 autres femmes « de plaisir ». Jill Dodd deviendra donc l’une d’elles. « On s’enfermait dans une chambre pendant des jours. On faisait l’amour, un chef nous amenait de la nourriture quand on avait faim, on prenait de la cocaïne et on dormait quand on voulait » se rappelle Jill Dodd, âgée aujourd’hui de 58 ans. « Il me disait : je vais m’occuper de toi, je veux faire un contrat de 5 ans avec toi. Je vais subvenir à tous tes besoins et toi tu seras à ma disposition 24h/24 ». Des termes que la jeune femme accepte en échange d’une vie rêvée dans le monde du luxe.

 

 

 

 

 

Après deux ans de relation, Adnan Khashoggi propose à la jeune femme de lui payer des études dans l’une des meilleures écoles de design d’Amérique. Une formation très utile qui aidera la styliste à créer sa marque Roxy en 1989.

 

 

Au bout de 7 ans de relation, Jill Dodd décide de quitter le harem du saoudien considérant que sa relation avec le millionnaire ne lui correspondait plus. Aujourd’hui mariée et mère de trois enfants, elle insiste sur le fait qu’elle ne s’est jamais considérée comme une « prostituée ». « J’étais amoureuse de lui, et je ne regrette pas d’avoir été sa « fille de joie ». Jill Dodd a d’ailleurs écrit un livre sur cette relation, intitulé « The Currency of Love ». Un mémoire que Khashoggi ne pourra jamais lire puisqu’il est décédé cette année à l’âge de 81 ans.