Rétrospective: ces Marocain(e)s victimes du terrorisme

Les actes barbares du terrorisme n’ont ni religion ni nationalité. Ces derniers ont fait plusieurs morts (dont des Marocains). Leur seul  crime? Etre au mauvais endroit, au mauvais moment. 

Amine Benmbarek: (victime des attentats de Paris le 13 novembre 2015)

Le ressortissant marocain Mohamed Amine Benmbarek a été tué et son épouse grièvement blessée dans la série d’attentats qui ont visé différents endroits de Paris le 13 novembre 2015. La victime, originaire de Rabat, Mohamed Amine Benmbarek était un architecte âgée de 28 ans enseignant à l’ENSA Paris-Malaquais.

Loubna Faquiri: (victime des attentats de Bruxelles le 22 mars 2016)

Mère de trois garçons, Loubna Faquiri (27 ans), était enseignante auprès de deux écoles musulmanes à Bruxelles,  Al Ghazali et la Vertu. Originaire de Salé, Loubna Faquiri est une des 31 victimes de l’explosion de la station de métro Maelbeek de la capitale Belge. Avant l’annonce officielle de sa mort, ses proches avaient publié des avis de recherche pour tenter le la retrouver, en vain…

Leila Alaoui: (victime de l’attaque de Ouagadougou le 16 janvier 2016)

Grièvement blessée de plusieurs balles, vendredi 15 janvier à Ouagadougou, lors des attaques contre le restaurant Cappuccino, où elle était attablée, et l’hôtel Splendid, la jeune photographe franco-marocaine de 33 ans a succombé à ses blessures. Elle s’était rendue dans la capitale du Burkina Faso dans le cadre d’un projet de documentaire sur les violences faites aux femmes en Afrique de l’Ouest, initié par l’ONG Amnesty International. Après avoir étudié la photographie à l’université de la ville de New-York. Leila Alaoui vivait entre Marrakech et Beyrouth. Son travail explorait l’identité, les diversités culturelles et la migration dans l’espace méditerranéen.
 
Fatima Nait (victime de l’attentat de Nice, le 15 juillet 2016)
Fatima Nait Hada était originaire de la région de Tinghir. Quinquagénaire et mère de sept enfants, elle a été tuée dans l’attentat de Nice le 15 juillet dernier.   »Ce que je peux dire, c’est qu’elle portait le voile, pratiquait un islam du juste milieu. Un vrai islam. Mais ce n’est pas celui des terroristes » témoingne son fils Hamza, 28 ans.
 
Zineb Ait Assi et de Rabia El Moustaain (victimes de l’attentat d’Istanbul le 1er Janvier 2017)

Les sources diplomatiques marocaines parlent de six victimes marocaines (2 morts et 4 blessés) dans l’attentat qui a touché la boite de nuit « Reina » le 1er janvier dernier à Istanbul. A l’écriture de ces lignes, nous ne disposons pas d’assez d’éléments concernant ces deux filles décédées. Sauf qu’il s’agit de Rabia el-Moustain et Zineb Aït Assi. L’une est originaire d’El Jadida, l’autre de Béni Mellal. « Ces assassins ne suivent pas l’islam. L’islam ne dit pas d’agir de la sorte », a déclaré mardi soir le frère de Rabia, l’une des deux victimes, dans une courte déclaration à la presse. « Ce sont des voyous », a fustigé le père de Zineb.