Vidéo. Très ému, Gad El Maleh parle de sa grand-mère et de ses voisines de Casa

Diffusée le 27 décembre sur 2M, l’émission Grand Angle avait pour invité un Gad El Maleh. Très ému par les souvenirs évoqués de son enfance au Maroc, de ses parents et de grand-mère, l’humoriste casablancais nous donné la chair de poule.

Diffusée le 27 décembre sur 2M, l’émission Grand Angle avait pour invité un Gad El Maleh. Très ému par les souvenirs évoqués de son enfance au Maroc, de ses parents et de grand-mère, l’humoriste casablancais nous donné la chair de poule.

Voilà une émission comme on les aime. Intimiste à souhait, drôle mais aussi touchante. Gad El Maleh, l’un des Marocains dont le Maroc est le plus fier s’est livré corps et âme dans un échange d’une trentaine de minutes.

Bien qu’il ne cache pas son attachement au Maroc et qu’il ne soit pas avare en souvenirs de son enfance marocaine, il a toutefois partagé certains moments intimes, notamment avec sa grand-mère, personne restée jusqu’à présent dans l’ombre.

Il s’est ainsi souvenu, très ému devant les caméras de 2M de cette femme qui habitait place Verdun, à Casablanca, et qui a été son premier public.

A partir de la minute 15.05, il évoqué entre rires et larmes, cet immeuble habité par 14 femmes et dans lequel vivait sa grand-mère. Autant de personnages qu’il s’amusera étant petit à caricaturer afin de faire rire son aïeule qui vivait seule.

« Je me souviens, quand j’étais gamin, je quittais l’école, sans le dire à mes parents, mais ma grand-mère était au courant. J’allais la voir l’après-midi, on était seuls dans cet appartement (…) Dans son immeuble, il y avait 7 étages, avec 2 appartements par étage.

C’était donc 14 femmes marocaines qui vivaient, criaient, pleuraient, riaient, chantaient, faisaient la cuisine, allaient au ‘ferrane’ revenaient, se disputaient…(…)Pour faire rire ma grand-mère, parce qu’elle était seule dans cet appartement, j’imitais toutes ces voisines qui se parlaient entre elles. Mais elle me donnait des infos sur leurs vies, sur ce qu’elles faisaient, sur ce qu’elles disaient, que je transformais. » se souvient-il.

Il y avait celle qui passait sa vie un «jeffaf» à la main, celle qui poursuivait son mari avec un bâton à la main, l’autre à la voix rauque… « C’était un spectacle sur-mesure pour ma grand-mère, qui mettait en scène 14 femmes marocaines de la place Verdun », poursuit Gad El Maleh, ému.

L’humoriste évoque aussi ses parents, qu’il prend plaisir à filmer dans l’intimité de leur quotidien. Aux questions que leur pose leur fils en les filmant, ils répondent avec spontanéité et humour. Des vidéos que Gad El Maleh poste ensuite sur instagram et qui remportent un franc succès auprès de ses followers. Il explique d’ailleurs en riant qu’une compétition est née entre ses parents qui se narguent lorsque la vidéo de l’un affiche plus de likes que celle de l’autre.