L’Arabie saoudite a commencé à délivrer des permis de conduire aux femmes

Les saoudiennes font bientôt pouvoir conduire sans être arrêtées par les autorités! L’Arabie saoudite a commencé lundi à délivrer des permis de conduire à des femmes, à trois semaines de l’entrée en vigueur du décret royal autorisant les femmes à prendre le volant dans ce pays musulman ultraconservateur.

Les saoudiennes vont bientôt pouvoir conduire sans être arrêtées par les autorités! L’Arabie saoudite a commencé lundi à délivrer des permis de conduire à des femmes, à trois semaines de l’entrée en vigueur du décret royal autorisant les femmes à prendre le volant dans ce pays musulman ultraconservateur.

 

« La Direction générale de la circulation a commencé aujourd’hui à remplacer des permis de conduire internationaux reconnus dans le royaume par des permis saoudiens avant la date d’autorisation de conduire pour les femmes le 24 juin« , indique une annonce officielle diffusée par l’agence SPA.

 

L’Arabie saoudite est le dernier pays au monde où les femmes n’ont pas le droit de prendre le volant. Pour rappel, il y a quelques jours, la polémique enflait à cause de la couverture du mois de juin de Vogue Arabia. En effet, les militantes pour les droits des femmes avaient été nombreuses à critiquer cette couverture où l’on voyait une princesse saoudienne au volant d’une décapotable rouge. Ce n’est pas tant l’image qui a choqué mais le texte qui accompagnait la photo qui a énervé les militantes. Il était écrit « les femmes avant-gardistes en Arabie Saoudite ». Elles ont choisi de rétablir la vérité à coups de Photoshop.

 

En septembre 2017, le roi Salmane avait annoncé que cette interdiction serait levée en juin 2018, dans le cadre de réformes inspirées par son jeune fils, le prince héritier Mohammed ben Salmane.

 

 

 

La remise lundi de permis saoudiens s’est déroulée « dans de nombreux endroits et dans différentes villes« , a précisé SPA.

 

Des responsables de la circulation avaient au préalable « vérifié les permis internationaux » et « évalué les capacités » des demandeuses « en les soumettant à un examen pratique », a ajouté l’agence.