5 astuces pour se mettre sur pause cet été

Travail, circulation, charge mentale, déceptions… Le stress est omniprésent dans notre quotidien. On profite alors des vacances d’été pour se ressourcer, se mettre au calme et retrouver un semblant de sérénité en prenant soin de soi. Conseils inspirés. 

Travail, circulation, charge mentale, déceptions… Le stress est omniprésent dans notre quotidien. On profite alors des vacances d’été pour se ressourcer, se mettre au calme et retrouver un semblant de sérénité en prenant soin de soi. Conseils inspirés. 

Assaillies à longueur de journée par des informations et des sollicitations, abasourdies par les bruits de la ville et des nouvelles technologies, le plus souvent assise à un bureau devant un écran d’ordinateur avec un smartphone à nos côtés, à penser à plusieurs choses à la fois, il arrive un moment dans l’année où nous avons envie de tout envoyer valser et de se déconnecter. Se déconnecter de la routine et s’offrir une parenthèse de douceur où seul notre bien-être compte.

Et quelle meilleure période que les vacances d’été pour prendre le temps dépenser à soi ? Avec les beaux jours, nous sommes en effet plus enclines à sortir nous promener, nous reconnecter avec la nature et à manger équilibré. Une pause dans notre quotidien effréné où nous faisons du sport parce que nous en avons envie et non pas par injonctions de la société pour atteindre un certain « standard » de beauté, où nous prenons plaisir à cuisiner et à manger des produits frais et sains, sans se soucier des kilos que nous allons réussir à perdre mais seulement pour se sentir bien dans notre corps.

Il suffit parfois de pas grand chose pour se ressourcer et reprendre un bon départ. On profite alors de nos congés estivaux pour s’offrir une pause bien méritée et adopter de nouvelles habitudes de vie qui nous permettront de nous sentir belles, autant de l’intérieur que de l’extérieur.

Bien manger pour rayonner

Il n’est pas toujours facile d’adopter une alimentation saine et équilibrée lorsque nous travaillons. Entre les soirées passées au bureau pour boucler un dossier et les déjeuners sur le pouce entre deux réunions à l’heure du midi, nous nous tournons souvent vers la facilité en optant pour des en cas pas très healthy (sandwichs, fastfood, sucreries…).

Et le soir, lorsque nous rentrons fatiguées, nous n’avons aucune envie de nous mettre aux fourneaux. Pourtant, bien manger serait la clé pour être en forme et en  pleine possession de ses moyens, mais également pour avoir une belle peau. En effet, notre corps est souvent le reflet de notre alimentation. Ainsi, manger trop gras, trop sucré ou encore trop salé provoque bien évidemment une prise de poids mais engendre également un vieillissement prématuré de la peau, un teint terne, fatigué, l’apparition d’imperfections (boutons…) et d’excès de sébum. Ceci couplé à un manque de sommeil et nous voilà avec une bien mauvaise mine.

Pourtant, faire attention à ce que nous mangeons va rapidement apporter des résultats probants. Il est vrai que la tendance est aux sessions détox avant l’été pour éliminer les excès de l’hiver. Ces dernières peuvent être bénéfiques pour l’organisme en lui offrant lui aussi une « pause » au niveau digestion mais ne représentent qu’une solution à court terme (nous ne pouvons pas boire des jus toute l’année !). Le reste du temps, il faut alors adopter une routine alimentaire qui nous convient et avec laquelle nous nous sentons bien. Mais avec tous les différents régimes qui fleurissent quasi quotidiennement, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver et de savoir ce qui est vraiment bon pour nous. On fait le point.

Les différents régimes alimentaires

Végétarien, vegan, sans gluten, crudivore, omnivore… le nombre de régimes alimentaires explose et signe le début d’une nouvelle ère. En effet, de plus en plus de personnes, notamment de jeunes, déclarent avoir adopté un régime alimentaire spécifique, motivés par perdre du poids, prendre soin de leur santé ou simplement parce qu’ils sont sensibles à la cause animale. Il n’y a en effet pas un jour qui passe sans qu’une information alarmiste vienne nous mettre le doute sur le contenu de nos assiettes. Pesticides, bactéries, substances chimiques… notre alimentation renferme, semble-t-il, quantité de choses néfastes pour la santé.

On se tourne alors de plus en plus vers des produits bios, censés être cultivés sans pesticides. Mais comment être sûrs que ces produits sont vraiment traités dans les règles de l’art ? Le bio est en effet devenu un véritable atout marketing et beaucoup en profi tent en faisant de fausses promesses, motivés par l’envie de vendre plus de produits à un prix plus élevé. Bien manger devient alors un véritable casse-tête et une source d’angoisse. La défense de la cause animale a également beaucoup fait évoluer nos modes de consommation ces dernières années. Grâce à la diffusion de nombreuses vidéos tournées dans des abattoirs ou des centres d’élevage intensif d’animaux, on prend en effet connaissance des conditions de souffrance dans lesquelles sont traitées les bêtes.

De plus  en plus de personnes décident alors d’arrêter de consommer de la viande et des  produits d’origine animale pour ne pas être complices de ce massacre et de cette torture. Parmi eux, les végétariens (ou ovo-lacto-végétariens) qui ont fait le choix d’exclure toute chair animale (viandes, poissons, fruits de mer) de leur alimentation, à l’exception des oeufs et des dérivés du lait. Les végétaliens quant eux ne consomment que des aliments issus du monde végétal et rejettent tout aliment d’origine animale (viande, produits de la mer, produits laitiers, oeufs et même miel). Il existe ensuite plusieurs variantes du végétarisme. Ainsi, les lacto-végétariens autorisent la consommation du lait et de tous ses dérivés mais pas d’oeufs et les ovo-végétariens peuvent, eux, manger des œufs mais pas de produits laitiers.

Ces dernières années, nous assistons également à l’émergence de la tendance vegan. Au-delà de l’adoption d’une pratique alimentaire végétalienne, le véganisme est un véritable mode de vie où l’on exclut la consommation de tout autre produit issu des animaux, de leur exploitation ou testé sur eux. Ainsi, un vegan ne porte ni laine, ni cuir, ni fourrure, ni soie et n’utilise aucun produit contenant de la cire d’abeille, aucun cosmétique et médicament testé sur des animaux ou contenant des substances animales. Viennent ensuite les flexitariens (association du mot « végétarien » et du mot « flexible ») qui consomment énormément de végétaux et occasionnellement de la viande. Ils sont généralement sensibles à la cause animale et aux effets néfastes de la surconsommation de viande sur la
santé.

Enfin, le crudivorisme, aussi appelé « alimentation vivante » est un régime qui consiste à se nourrir exclusivement d’aliments crus. Cette pratique présenterait, selon ses adeptes, des avantages en matière de santé. Cependant, elle n’est pas recommandée pour les nourrissons et les enfants car « très pauvre en énergie, protéines, certaines vitamines et sels minéraux ». Nous entendons également de plus en plus parler de régime sans gluten qui est suivi, à tort, par des personnes qui souhaitent perdre du poids. En effet, ce régime s’adresse avant tout aux personnes atteintes de la maladie coeliaque, une maladie auto immune, caractérisée par une destruction de la paroi de l’intestin grêle, en réaction à l’ingestion de gluten. Les personnes intolérantes au gluten souffrent alors de troubles intestinaux, de maux de tête, de fatigue, de douleurs articulaires et même de retards de croissance. Pour ces dernières, seul un régime excluant toutes sources de gluten est à prescrire. On élimine donc tous les aliments à base d’orge, de blé, de seigle, d’avoine, de kamut et d’épeautre. Le riz, le millet, le quinoa, le maïs et le sarrasin sont quant à eux autorisés.

Pour finir, le régime sans lactose est suivi par des personnes qui ont des difficultés à digérer le lait. Ces derniers optent pour des produits sans lactose ou bannissent complètement tous les aliments à base de lait.

Les aliments à prvilégier

Pas facile donc de savoir quel régime adopter, d’autant plus que même lorsque nous avons l’impression de consommer « sain » nous ne sommes pas sûrs de ce que contiennent nos aliments. Il est alors nécessaire de se renseigner sur la composition des produits que nous consommons (grâce à des applications disponibles sur smartphones) ou en regardant sur internet. On essaye également de privilégier les producteurs locaux qui cultivent leurs fruits et légumes dans le respect des règles et qui respectent les animaux. De manière générale, pour être en bonne santé et rayonner, il faut privilégier un régime alimentaire équilibré.

Pour cela, il est conseillé de consommer beaucoup de légumes et de fruits, sources d’antioxydants, de vitamines, de minéraux et de fibres. On privilégie également les autres aliments riches en fibres, tels que les noix, le blé entier, l’avoine et toutes sortes d’aliments à grains entiers. On se tourne vers des poissons gras (deux fois par semaine) et des viandes blanches maigres. Les légumineuses (haricots, lentilles, soja, pois chiches,
fèves…), les fruits secs (amandes, noix) et fruits déshydratés (abricots, dattes) sont aussi importants dans le cadre d’une alimentation équilibrée. On évite le plus possible les aliments transformés et les plats déjà cuisinés, on consomme les produits laitiers avec modération et on pense à boire beaucoup d’eau.

La cosméto-food

Ainsi, bien manger permet de se sentir bien et d’être en bonne santé mais aussi d’être plus belle. Venue tout droit du Japon, une nouvelle tendance, appelée la cosméto-food consiste en effet à penser que certains aliments possèdent des propriétés bénéfiques à la peau et rendraient plus belles les personnes qui en consomment régulièrement. Teint éclatant, autobronzant, anti-âge… les promesses de ces produits sont nombreuses. Ainsi, au Japon, il n’est pas rare de trouver des marshmallows au collagène, destinés à rendre nos lèvres pulpeuses, du chocolat anti-âge ou encore de l’eau qui accélère le bronzage. Il semblerait donc que ce que l’on mange influe sur notre aspect extérieur.

Et cela est vérifié ! Qui, après avoir mangé un plat trop gras ou trop lourd, n’a jamais eu, en plus de ballonnements, des petits boutons qui sont apparus sur le visage ? La cosméto-food s’est donc naturellement élargie au domaine de la cosmétique. Appelée la nutri-cosmétique, cette dernière regroupe l’ensemble des compléments alimentaires, présentés sous forme de poudres, de boissons, de gélules ou même de bonbons, destinés à la beauté de la peau, des cheveux et des ongles. Riches en antioxydants, en collagène et en vitamines, ils permettraient de traiter le problème à la source.

En effet, nous avons beau soigner nos imperfections avec une crème spécifique, si nous avons un problème au sein de notre organisme (digestion difficile…), ces petits boutons reviendront sans cesse. Il faut alors, en plus de prendre soin de notre beauté extérieure, miser également sur la beauté intérieure. Aussi, ces compléments alimentaires s’utilisent en association avec nos produits cosmétiques traditionnels. Il s’agit alors d’une nouvelle étape dans notre routine beauté, le tout associé, bien évidemment, à une alimentation saine et équilibrée.

Prendre du temps pour soi

Mais la beauté passe aussi par notre état d’esprit et notre forme physique. Toutes les crèmes et tous les compléments alimentaires n’arriveront pas à venir à bout de notre grise mine si nous sommes sans cesse fatiguées et stressées. Et pour se sentir bien, il est nécessaire de ralentir la cadence. Le besoin d’être toujours plus compétitifs et performants dans des sociétés qui évoluent beaucoup trop vite rend en effet notre quotidien difficile à vivre en nous mettant beaucoup de responsabilités et de pression sur nos épaules. Nous avons tous alors le besoin vital de souffler et de se déconnecter.

Ainsi, comme avec notre alimentation, on effectue une détox pour se sentir mieux et renouer avec son soi intérieur. Et pour cela, on adopte l’éloge de la lenteur en prenant le temps. Pendant nos vacances, on s’accorde le luxe de se réveiller naturellement, sans réveil. Puis on apprend à s’écouter et on suit ses envies. Il n’y a aucun mal à vouloir rester chez soi à ne rien faire. Cela ne veut pas dire que l’on ne profite pas de nos vacances, au contraire. On apprend également à faire passer nos envies avant celles des autres. Si nous sommes en famille, on confie par exemple nos enfants à notre conjoint pendant une journée et on en profite pour aller se promener, se chouchouter ou simplement pour lire un livre.

Puis, on essaye de se mettre à la méditation. Cette pratique a pour but de se créer une bulle de sérénité, parfait pour les hyperactives ! Cinq à dix minutes par jour, le matin ou en fin de journée, on tente d’entrer en état de méditation en s’asseyant en tailleur, le dos droit, dans un endroit calme. Puis, on ferme les yeux et on écoute ce qu’il se passe autour de nous (chant des oiseaux, bruit des vagues ou du vent dans les arbres…). Bien sûr, nous n’allons pas atteindre tout de suite un état de calme et de nombreuses pensées vont commencer à se bousculer dans notre tête. Mais progressivement, nous allons sentir notre respiration et notre mental s’apaiser.

Petit à petit, ces petites minutes de méditation vont devenir vitales et vont nous permettre, une fois les vacances terminées, de gérer notre stress quotidiennement. En vacances, on s’oblige également à s’isoler du bruit. On s’éloigne alors des écrans (télévision, téléphone, ordinateur…) et on va par exemple prendre une marche dans la forêt ou au bord de la mer sans musique dans les oreilles. Pour totalement se déconnecter et s’apaiser, il est nécessaire en effet de renouer avec les choses simples de la vie. À partir de là, la sensation de bien être et de beauté sont à portée de mains.