Ces clips marocains qui ont marqué l’année 2018 (et dont on se serait bien passé)

Faire une chanson, c’est bien. L’accompagner d’un clip, c’est mieux. Encore faut-il que ce dernier soit à la hauteur… Et ce n’est malheureusement pas toujours le cas. Voici les pires clips de l’année 2018.

Faire une chanson, c’est bien. L’accompagner d’un clip, c’est mieux. Encore faut-il que ce dernier soit à la hauteur… Et ce n’est malheureusement pas toujours le cas. Voici les pires clips de l’année 2018.

L’histoire de la musique a vu défiler un nombre incalculable de clips. Pour sortir du lot, il faut faire preuve de beaucoup d’ingéniosité. Certains artistes l’ont compris. Les films musicaux de Michael Jackson par exemple ont fortement contribué au succès des chansons qu’ils accompagnent et sont devenus iconiques de par leur originalité et leur créativité.

Au Maroc, la multiplication des studios d’enregistrement a vu éclore des artistes de partout et de tous les univers. Pour faire la promotion de leurs singles, ces chanteurs utilisent principalement Youtube et diffusent des clips. Mais parfois, le talent fait défaut à ces pseudos artistes. Cette année en tout cas, les marocains ont eu droit à une belle brochette de clips disons-le, un peu foireux. Attention les yeux (et les oreilles).

Abtal Al Watan

La palme d’or des pires clips (et chansons) de l’année revient sans aucun doute à Said Naciri. Vous souvenez-vous ? Sa « Malhama » nous avait fait saigner des yeux et des oreilles pendant de longues et pénibles journées. Le son, l’image, les paroles… cette chanson célèbre le mauvais goût à tous les niveaux. On rappelle le concept tout de même : Said Naciri a réuni une pléiade de personnalités marocaines, dont beaucoup de gens qui n’ont rien à voir avec la musique, les a mis au dessus de caisses à fruits à légumes, devant un fond vert, et leur a demandé de chanter pour « encourager » les Lions de l’Atlas à l’occasion de leur participation à la Coupe du monde en Russie. On voit le résultat…

OML-Dollars

Le clip « Dollars » de cette jeune rappeuse marocaine a fait le tour des réseaux sociaux et indigné un grand nombre d’internautes. On y voit Oumaima, alias O.M.L, rapper face caméra en tenue aguicheuse, suscitant l’ire des âmes conservatrices. Le problème, ce n’est pas le look de la rappeuse. C’est son clip qui a l’air d’avoir été filmé avec un vieux téléphone portable. Le genre de vidéo qu’on prend lors d’une soirée pyjama entre copines pour rigoler mais qu’on se garde bien de ne jamais dévoiler… Oumaima a poussé l’humour un peu trop loin.

Hatim Idar-Banat dounia

Difficile de retenir son rire lorsqu’on repense à ce clip. Surréaliste et drôle malgré lui. Dans le clip de cette chanson intitulée « Banat dounia », Hatim Idar a réuni Adouma et Niba, deux personnages qui se sont fait connaître sur les réseaux sociaux grâce à leur caractère un peu timbré. Les paroles, n’en parlons pas. Le McFleurry et le Nutella se côtoient joyeusement dans un brouhaha incompréhensible. Bref, une belle salade russe que nous concocte là le chanteur marocain. Son single a d’ailleurs été si mal accueilli qu’il l’a contraint à désactiver les commentaires sur Youtube.

Maria Sina- Comme ça

Sobrement intitulé « Comme ça », le dernier clip de celle qui se surnomme désormais Maria Sina a fait couler beaucoup d’encre. Fidèle à elle-même et toujours en quête de buzz et de sensationnalisme, la chanteuse a plagié le célèbre clip « Starship » de la rappeuse Nicki Minaj. Toutes les deux apparaissent en maillot rose fushia sur une plage. Seulement, Sina, contrairement à son homologue américaine, n’avait clairement pas les moyens de ses ambitions puisque le clip n’est pas très réussi. Les images sont verdâtres, mal cadrées, pixélisées, et manquent cruellement d’inspiration. On salue quand même l’audace et la persévérance de Sina !