20 signes que tu es une Bidaouia… pure et dure !

Vivre à Casablanca relève du parcours du combattant pour les citadines que nous sommes. Pour survivre dans cette jungle urbaine, nous avons développé certains codes de vie. En voici 15 exemples reconnaissables entre mille pour toute casablancaise qui se respecte !

 

  1. Tu ne sors pas de chez toi les jours de foot et si d’aventure tu te trouves au boulot, tu t’arranges pour finir plus tôt pour ne pas risquer de croiser des supporters enragés.

 

  1. Tu conduis ta voiture comme un pilote de Formule 1 en maîtrisant parfaitement l’art du slalom, des coups de freins brusques, prête à voir surgir devant toi un gamin avec un ballon, une chèvre ou une navette spatiale.

 

  1. Tu maîtrises l’art du langage des signes avec les chauffeurs de taxis sachant parfaitement indiquer la direction souhaitée en quelques gestes de la main avant même que celui-ci ne s’arrête.

 

 

  1. Tu as d’ailleurs appris à développer un très grand sens de l’écoute avec ces mêmes chauffeurs de taxis. Tu peux sans hésitation parler foot, politique, terrorisme ou aborder le sujet polémique de ces femmes sans scrupules qui réclament autant de droits que les hommes… comme si tu avais fait ça toute vie et en parfaite schizophrène que tu es.

 

 

  1. Toujours en taxi, tu assumes le fait d’être habillée et maquillée en femme fatale en route pour un afterworkdémentiel (voir plus si affinités) et d’écouter Radio Mohammed Vi à fond la sono, sans aucun complexe.

 

 

  1. Ton concierge est ton meilleur pote et ton pire ennemi à la fois. Tu n’hésites pas à lui graisser la patte pour acheter son silence et sa discrétion (surtout quand tu es célibataire).

 

 

  1. Tu n’as aucun mal à passer de ta tenue de vamp’ ou de workingwoman (au choix) à un pyjama en pilou pour aller faire tes courses à l’épicerie du coin.

 

 

  1. Tu es habituée à te faire interpeller dans la rue « khalti », « lwalida » ou « hajja » (quand bien même tu n’affiches que la trentaine).

 

 

  1. Quand tu as des gosses, tu passes un temps fou à te demander où les emmener pour les occuper et tu tournes en boucle entre Macdo, MoroccoMall, Anfa Place ou Sindibad

 

 

  1. Tu as appris à bloquer tes portes et fermer tes fenêtres quand tu es en voiture, même s’il fait 35 degrés à l’extérieur et que ta clim ‘ ne fonctionne pas.

 

 

  1. Tu passes un temps fou devant ton miroir le matin à te demander si oui ou non tu vas porter cette mini jupe qui t’as coûté la peau des fesses. Non pas que tu sois coquette à ce point là mais parce que tu te prépares à l’avance au harcèlement qui t’attend dans la rue.

 

 

  1. Tu n’as aucun mal à passer la soirée au Cab ou au Petit Rocher et à finir la nuit, en talons et bas résilles chez moulkarrousa à 5 heures du mat’ pour te goinfrer de moules, d’œufs et de thon.

 

 

  1. Quand tu marches dans la rue, tu affiches en toutes circonstances une mine fermée, voire même ultra agressive pour dissuader les mecs de te parler.

 

 

  1. Quand tu marches dans la rue, tu évites de manger en même temps pour ne pas risquer d’entendre des trucs salaces du genre « mmmmh… qu’est-ce que j’aimerais que tu me manges comme ce twix ».

 

 

  1. Tu n’as aucun problème à rouler dans la dernière Porshe Cayenne et à t’arrêter avenue Sijelmassi (ex avenue du Phare) pour acheter des lunettes Fendi en contrefaçon.

 

 

  1. Tu en as presque pleuré en retirant l’application Uber de ton téléphone.

 

 

  1. Quoi que… En rentrant chez toi en Uber, tu te demandais à chaque fois ce qu’allaient bien pouvoir penser les gardiens qui te voyaient rentrer chaque jour avec un mec différent…

 

 

  1. Et en plus… tu commençais à en avoir marre de devoir t’asseoir devant pour ne pas risquer une course poursuite avec un chauffeur de taxi enragé anti Uber.

 

 

  1. Tu n’as aucun problème pour porter ton voile avec un jean taille slim et tout l’attirail cosmétique de la beautista que tu es.

 

 

  1. Tu préfères t’asseoir au premier étage des cafés, pas loin du mur des toilettes, dans le petit coin sombre, pour fumer ta clope discretos, à l’abri des regards indiscrets.